ThéâtreStranger Bins Escape Game Aujourd'hui de 15:00 à 18:00. Fontenay-sous-Bois (à 48 km de La Ferté-sous-Jouarre) Été culturel 2022. La Cie Koshka Luna : « Stranger Bins/L'Escape Game » Création 2022. La Cie fera des interventions de 15h à 18h tous les 10 mn. o Hélas Publié le 18/02/2012 Genre le petit beur de Chalon. Derrière ce titre très mode se dissimule, à peine remise au goût du jour, une comédie de boulevard, comme on en écrivait et en filmait jusque dans les années 1970 Les J3, Les portes claquent, A nous les petites Anglaises... Deux clans, caricaturaux, s'opposent le petit beur de Chalon, mignon, sympa, marrant, et les gens de Neuilly, crétins, hystériques et snobs. Le père de famille fait une crise si on coupe la salade avec un couteau, et son fils rêve de devenir président de la République... Comme dans le temps, des stars amusées apparaissent, le temps d'un éclair François-Xavier Demaison en curé footeux, Balasko en principale de collège, Galabru en sénateur... Denis Podalydès et Valérie Lemercier, eux, semblent ravis de s'envoyer des connasse » et des enculé » à la gueule. Cinématographiquement, c'est le minimum syndical, mais le film a fait un triomphe en salles, avec des répliques devenues cultes, style ma chambre, tu l'aimes ou tu la quittes »... Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Synopsis Quand sa mère part travailler sur un paquebot, Sami Benboudaoud, 14 ans, est obligé de quitter sa cité de Chalon-sur-Saône pour aller vivre chez sa tante Djamila à Neuilly-sur-Seine. Il s'installe dans l'hôtel particulier de Djamila et de son époux, Stanislas de Chazelle, héritier d'une vieille famille française, très à cheval sur les bonnes manières. Sami intègre l'école de leurs enfants, Charles, qui a son âge, et dont l'ambition est de devenir président de la République, et Caroline, l'aînée, en pleine rébellion contre son milieu. Dans le collège privé, l'adolescent est confronté aux préjugés de ses nouveaux camarades, qui lui font une réputation de racketteur... Les films du même genre q Bien Le grand restaurant Jacques Besnard q Bien SuperGrave Greg Mottola p Bof Palais Royal ! Valérie Lemercier o Hélas Les méchants Mouloud Achour q Bien Sur la piste du Marsupilami Alain Chabat Voir les films Résumé du casting Réalisateur Gabriel Julien-Laferrière Acteurs Samy Seghir Jérémy Denisty Rachida Brakni Denis Podalydès Joséphine Japy Mathieu Spinosi Chloé Coulloud Farida Khelfa Anne Duverneuil Pierre-Louis Bellet Shaiko Dieng Josiane Balasko Valérie Lemercier Eric Judor Ramzy Bedia Olivier Thulliez Elie Semoun François-Xavier Demaison Julien Courbey Pascal Elbé Michel Galabru Armelle Lesniak Eric Berger Lang Valérie Mokobé Traoré Marie-Christine Adam Atmen Kelif Booder Reem Kherici Shirley Bousquet Sami Charles Djamila de Chazelle Stanislas de Chazelle Marie Guilain Caroline Nadia Sophie Bourgeois Jason Mam la directrice du collège la mère de Charles le pongiste Aziz monsieur Boulègue l'huissier le père Dinaro le prof de sport le médecin le sénateur madame Blanchet le professeur d'histoire à Chalon la professeure de musique le petit ami de Caroline la mère de Guilain le chef Picasso Rislem l'hôtesse de l'air Regarder Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner
Scénaristesde ce long-métrage, le réalisateur Philippe de Chauveron et son frère Marc avaient déjà collaboré apravant sur la comédie à succès Neuilly sa mère ! Cinquième plus gros succès français de 2011, L’Élève Ducobu a été nommé dans la catégorie « Panorama » au Festival du film de Cabourg - Journées romantiques, journées européennes 2011.
Synopsis En 2008, Sami Benboudaoud découvrait l’enfer de Neuilly-sur-Seine ! Dix ans plus tard, alors que tout va pour le mieux pour Sami qui termine brillamment ses études de sciences politiques, rien ne va plus pour son cousin Charles de Chazelle. Depuis la défaite de son idole Sarkozy aux présidentielles, il a sombré dans une profonde dépression quand sa famille perd toute sa fortune et doit quitter Neuilly. Rejetés de tous, les Chazelle trouvent refuge chez Sami, cité Picasso, à Nanterre ! Dès lors, pour Sami et les habitants de sa cité, la vie ne sera plus jamais un long fleuve 32Production et distribution 4Box Office cumuléBox Office chronologieSorties à l'international 2PaysDistributeurAcheteurDate de sortieTitre localDésolé, aucun résultat ne correspond à votre 16Générique détaillé 20Mentions techniquesLong-métrageLangue de tournage FrançaisAutre pays coproducteur FranceNationalité 100% français FranceAnnée de production 2017Sortie en France 08/08/2018Etat d'avancement SortiType de couleurs Couleur
Bonjour après avoir vu des extrès du film ''Neuilly sa Mère'' je voudrais le voir. Mais je ne veux en aucun cas payé quelque chose, pas même 1 Centimes et pour cela j'ai besoin

Comédie produite par Djamel Bensalah, Neuilly sa mère raconte l’histoire de Sami, 14 ans. Fils d’immigré-e-s algérien-ne-s, il habite avec sa mère dans une cité présentée comme difficile » de la ville moyenne de Chalon-sur-Saône. Suite au changement d’emploi de sa mère, Sami est contraint de déménager à Neuilly-sur-Seine chez sa tante, laquelle est mariée à un riche industriel. Sami fera la connaissance de ses cousin-e-s à peu près du même âge Charles, fan invétéré de Nicolas Sarkozy, et Caroline, présentée comme une bobo » en pleine crise d’adolescence, et des élèves du collège privé de Saint-Exupéry. La confrontation inattendue entre ces deux univers quartiers de banlieue »/quartiers chics donnera lieu à quelques conflits, mais également à une belle histoire d’amour entre Sami et Marie, jeune fille de bonne famille ». Voici la bande annonce du film Sorti en salles en 2009, le film a connu un grand succès, en se classant au 17ème rang du box-office français, devant par exemple Very Bad Trip et juste derrière OSS 117[1]. A en croire les critiques élogieuses de la presse, ce succès serait dû au fait que cette comédie sympathique caricature et ridiculise de façon égale ces deux mondes opposés que sont les cités difficiles » représentées par la cités de Chalon-sur-Saône et la cité Picasso et les quartiers bourgeois représentés par la ville de Neuilly-sur-Seine. Avec un humour bon enfant, le film se moque tant des sarkozystes de Neuilly, que des bobos gauchistes, sans oublier les gosses de banlieue paresseux et prompts au racket. Comme le montre une critique du Point, le film est une comédie consensuelle, susceptible de plaire à tout le monde la comédie est un genre qui se plaît à rapprocher les contraires … ils se confrontent et l’exercice aura été profitable. Il y a des cons et des braves types partout. » [2] C’est même ce dont se vante explicitement le réalisateur Djamel Bensalah, dans un entretien réalisé à l’occasion de la sortie du DVD Je voulais faire un film qui tape sur tout le monde mais qui ne fait de mal à personne. Je pense que c’est réussi. Il n’y a pas de parti pris méchant, ni de prosélytisme. On ne dit pas que les riches sont des salauds et les pauvres des gens merveilleux, on ne dit pas l’inverse non plus. C’est un film qui crée du lien social. … Ce n’est pas de la propagande, c’est une propagande du bonheur. »[3] La confrontation de ces deux mondes également caricaturés est censée donner au film une vertu réconciliatrice. Ainsi, d’après Le Monde, le film agit comme un onguent délicat sur la crispation sociale quotidienne dont les banlieues sont le symptôme »[4]. Le film a d’ailleurs été soutenu par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances ACSE. Une telle lecture du film nous apparaît extrêmement superficielle, voire aveugle. Ce dernier a effectivement recours à la caricature tant à l’égard des bourgeois de Neuilly que des jeunes des banlieues », mais il serait très naïf d’en conclure à une absence de parti pris de la part du film. Au contraire, ce film nous apparaît comme un condensé de violence raciste, de stigmatisation des habitant-e-s des banlieues »[5] et des classes populaires sous couvert d’humour. Par ailleurs, le film réussit à se faire passer pour une comédie consensuelle et neutre alors même qu’il légitime une idéologie libérale d’une violence extrême bien que banalisée il faut se battre pour s’en sortir » et celleux qui échouent n’ont pas eu assez de volonté, tant pis pour elleux, c’est de leur faute ainsi qu’un discours paternaliste vis-à-vis des immigré-e-s et de leurs descendant-e-s. Le problème, c’est que Neuilly-sa-mère n’est pas une daube parmi tant d’autres c’est une comédie récente ayant eu un énorme succès en France et qui réussit l’exploit de faire passer un discours raciste, islamophobe, et stigmatisant à l’égard des immigré-e-s et de leurs descendant-e-s pour un hymne à la réconciliation fraternelle et au vivre-ensemble ». Le fait que des films de ce genre[6] aient un succès aussi phénoménal en salles et rencontrent une approbation aussi unanime ces dernières années nous apparait symptomatique du fait que le racisme s’exprime de façon de plus en plus banalisée, que soit dans la bouche des politicien-ne-s, dans la presse ou encore dans les films. Il serait difficile de décrire dans le détail la totalité des horreurs véhiculées par le film. Nous allons simplement tenter de présenter les aspects du film les plus saillants et les plus récurrents Tout d’abord, le caractère consensuel du film, qui est censé reposer sur l’ équivalence » des deux mondes qui se rencontrent équivalence » de traitement de la ville de Neuilly et de la cité de Chalon + équivalence » dans la caricature humoristique de tous les personnages est une mystification totale. Au contraire, le film dévalorise systématiquement, et de façon massive, les banlieues et celleux qui y résident. Cette dévalorisation n’est en rien équivalente » au traitement de Neuilly-sur-Seine dans le film. Ensuite, nous procèderons à la description du calvaire que subit Sami et de la violence raciste dont il fait l’objet durant tout le film, violence qui n’est jamais remise en question les discriminations racistes subies par Sami à tous les niveaux de son existence familial, scolaire, amical, amoureux sont au contraire présentées de façon positive, et comme tout à fait normales après tout, s’il souhaite s’intégrer », il faut qu’il accepte de se faire vomir dessus sans broncher, en s’excusant d’exister, voire en remerciant celleux qui l’écrasent. Le film dresse aussi explicitement, par l’intermédiaire du personnage de Sami, un portrait de l’immigré parfait barbare potentiel, mais qui réussira peut-être à s’intégrer s’il réussit à dompter ses instincts violents pour adhérer aux belles valeurs françaises. On note que Sami n’est pas immigré, puisqu’il est né et a grandi en France ; pour autant il est considéré comme tel par tous les personnages du film et y compris par lui-même, sa couleur de peau ou encore sa religion faisant de lui un étranger radical au monde de Neuilly et par extension, à la société française. Le fait qu’une personne immigrée ou perçue comme telle soit arbitrairement rejetée, discriminée et attaquée pour des motifs racistes est présenté par le film comme tout à fait anodin après tout, cette société ici Neuilly-sur-Seine fait déjà l’effort de l’accueillir, au lieu de protester pour ses droits, elle devrait plutôt être reconnaissante et garder la tête basse. Deux mondes que tout oppose et qui se rencontrent Neuilly-sur-Seine / les banlieues » une fausse équivalence de traitement Le film est censé nous montrer avec humour la rencontre de deux mondes très différents, sans hiérarchisation ni parti pris. Ce présupposé est totalement faux, puisqu’en fait la supériorité de Neuilly est montrée et affirmée tout au long du film. Une supériorité physique Dès les premières minutes du film, la supériorité physique des filles blanches et blondes est posée comme une évidence, puisque Sami déclare Mon truc c’est les blondes. Et là, je vous l’accorde, je suis comme tous les rebeux de cité. Le problème, c’est que dans mon quartier, les blondes, c’est aussi rare que du pétrole … C’est pour ça que j’ai toujours su que pour rencontrer l’amour de ma vie, il faudrait que je parte très loin de Chalon. Je pensais pas que ça arriverait si tôt… ». Le problème ici n’est pas qu’un brun puisse avoir une attirance particulière pour les blondes, mais que cette attirance soit présentée comme une norme de beauté idéale, à laquelle sont censés adhérer tous les arabes. Le film ne remettra en effet jamais en question cette affirmation arbitraire et raciste, et au contraire nous présentera la conquête par Sami de Marie, blonde, belle, riche » et résidant à Neuilly, comme une réussite exceptionnelle –en particulier pour un arabe des banlieues. Sami se compare par ailleurs lui-même à plusieurs reprises à Quasimodo tentant de conquérir Esméralda, ce qui ne laisse aucun doute sur son infériorité physique par rapport à Marie. Brunes, noires, et voilées la laideur féminine selon Neuilly-sa-mère Blonde, belle et riche l’idéal féminin incarné par Marie C’est ce qui apparaît clairement à travers la scène du confessionnal Sami est tellement de bonne volonté pour s’intégrer » qu’il va se confesser à l’église alors qu’il est musulman…. Sami dévoile au prêtre ses difficultés à conquérir Marie là ça va être difficile. Elle est pas comme moi. Elle est belle, elle est riche, elle est blonde. Moi, jsuis pas riche et jsuis pas blond. » Au lieu de montrer à Sami qu’il a intériorisé des préjugés racistes par rapport à son apparence, ou de l’inviter à ne pas idéaliser la couleur de cheveux de Marie, le prêtre l’encourage au contraire à foncer pour accomplir cet exploit hors du commun conquérir une blonde. Une supériorité culturelle Sami est propulsé dans un monde dont il ne maîtrise pas les codes culturels, ce qui donne lieu à des situations cocasses. Par exemple, dans la classe de musique, Sami se voit attribuer le droit de sonner la dernière note de la symphonie avec un triangle –tandis que tou-te-s ses camarades jouent du violon, de la clarinette, etc… La caricature semble équitable » au moins dans une séquence du film, où trois camarades de classe de Sami tentent de faire du rap devant lui et se ridiculisent. Il semble donc que tout le monde en prenne également pour son grade chacun est étranger à la culture de l’autre. Sami est ridicule… … mais ses camarades de Neuilly aussi. Tout va bien ! Malgré cette séquence, le film matraque le fait que la culture de Neuilly est supérieure par essence à la culture détenue par Sami, présentée comme une sous-culture. C’est ce qui apparaît clairement lorsque la culture de Marie est confrontée à la culture de Sami. Lorsque Sami aperçoit pour la première fois Marie par la fenêtre de sa salle de bains elle est sa voisine, celle-ci est en train de jouer du violon. Sami est immédiatement et naturellement fasciné par la beauté de ce spectacle et arbore un sourire béat d’admiration. La fascination naturelle de Sami envers la culture légitime. A l’inverse, lorsque Marie interroge Sami sur ses goûts musicaux et que ce dernier lui cite des groupes de rap, Marie le regarde avec dédain, et Sami, comprenant sa faute de goût, cite maladroitement Debussy et Mozart pour tenter de se rattraper. Marie a hâte de discuter avec un mélomane cultivé. La répulsion naturelle de Marie face à la culture illégitime de Sami. Dans la mesure où la culture détenue par les enfants de Neuilly est dominante dans le monde social en général et dans le milieu scolaire en particulier, les difficultés de Sami à acquérir leur culture n’auront évidemment pas le même impact déterminant que les difficultés des enfants de Neuilly à faire du rap. Cela dit, le film transforme cette hiérarchie sociale en donnée naturelle évidente. Un tel parti-pris a notamment pour effet de faire abstraction des conditions d’acquisition de la culture perçue comme légitime. C’est ce que l’on remarque lors d’une scène où Sami demande à regarder la télévision chez sa tante. Le mari de sa tante, après lui avoir fait remarquer qu’ils n’avaient pas de télévision, lui demande d’un air étonné Mais Sami, tu n’aimes pas lire ? » Face à la réponse nuancée de ce dernier Si si, mais vite fait, à l’école », l’oncle le réprimande Ah ! Et le plaisir de lire ?! Tu connais pas ça ? Le plaisir des grandes lectures ! » et lui conseille de lire directement l’édition Pléiade de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Comment ?! Tu ne lis jamais du Victor Hugo en Pléiade avant de te coucher ? Une fois éveillé en lui le plaisir naturel de la lecture, mystérieusement enfoui jusque-là, Sami va dévorer l’édition Pléïade de Notre-Dame de Paris, dont il citera quelques extraits au spectateur à la fin du film. Le film invite donc à considérer l’acquisition de la culture perçue comme légitime, ainsi que la familiarité avec celle-ci, uniquement comme une affaire de bonne volonté et de plaisir naturel. Une telle conception, en plus d’être fausse, est particulièrement dangereuse, dans la mesure où elle tend à stigmatiser celleux qui ne disposent pas des outils nécessaires à la compréhension et à l’appréciation des productions culturelles considérées comme légitimes notamment dans le milieu scolaire ces dernier-e-s ne seraient que des êtres dépourvu-e-s d’ intelligence » et faisant preuve de mauvaise volonté. Le départ de Sami vers Neuilly la chance de sa vie » La supériorité de Neuilly-sur-Seine étant ainsi attestée par le film, le départ de Sami pour Neuilly apparaît logiquement comme la chance de sa vie ». C’est bien ce qu’indique la bande annonce du film Il n’a connu que sa cité » / C’est la chance de sa vie ». La cité de Chalon est certes présentée au début du film comme un endroit convivial, où tout le monde se connaît, et où il fait bon vivre pour un enfant. Malgré cet aspect positif, le film recycle dès les premières minutes l’ensemble des stéréotypes classiques attribués aux banlieues difficiles » telle que cette catégorie a été construite, notamment par les médias des jeunes qui ont pour seul horizon la cage d’escalier de leur immeuble, un collège dévasté par des élèves turbulents et où les professeurs n’ont plus aucune autorité, des trafics de drogue et une circulation d’armes généralisés, des obèses alcooliques. Concernant l’école, le film dépeint un collège dévasté par des élèves de mauvaise volonté, qui prennent plaisir à persécuter le professeur. Le message du film est le suivant s’il y a des problèmes à l’école, c’est à cause des élèves, qui, pour des raisons mystérieuses, refusent d’y apprendre quoi que ce soit. Un collège de banlieue difficile » selon Neuilly-sa-mère. Quant à Sami, il se distingue de la masse grouillante des paresseux par sa bonne volonté et par le désir qu’il a d’ avoir de bonnes notes » pour ne pas finir comme eux », c’est-à-dire comme ces adolescents qui, à cause de leur fainéantise, n’ont obtenu ni diplôme ni emploi. Jeune, fais attention. Si tu continues à être paresseux, violent et de mauvaise volonté comme tu en as l’habitude, regarde à quoi tu ressembleras. Pour autant, le film laisse transparaître un embryon de critique des inégalités sociales. En effet, Sami mentionne le fait que beaucoup de jeunes diplômés résidant dans sa cité n’ont pas réussi à trouver de travail correspondant à leurs qualifications. Sami prend les exemples d’Habib, bac + 4 en mathématique devenu vigile en grande surface, et de Mouss, bac + 5 en informatique devenu balayeur. Le film montre ici, bien que de façon très brève et à la limite de l’implicite, que des personnes noires possédant des noms à consonance étrangère et résidant dans des endroits stigmatisés, ont plus de probabilité de subir de la discrimination à l’embauche[7]. En voyant cela, l’on se prend à rêver… Peut-être le film déconstruira-t-il les préjugés à l’égard des quartiers » dits sensibles »… Peut-être pourrait-il inviter à considérer que la violence la plus forte s’effectuant à l’école n’est autre que la violence de l’exclusion systématique des mêmes catégories de la population sous couvert d’ égalité des chances »… Ou encore que la violence scolaire habituellement mise en avant celle des élèves turbulent-e-s pleins de mauvaise volonté » est peut-être en partie une contre-violence désespérée à cette violence primordiale et beaucoup plus importante de l’exclusion scolaire systématique… Le film va-t-il cesser de reprendre grossièrement à son compte la totalité des stéréotypes à sa disposition sur les banlieues difficiles » et tenir un discours soudainement subtil ? La séquence suivante du film suffit à éteindre notre lueur d’espoir… En effet, le film passe immédiatement à la critique toujours par la voix de Sami des jeunes trafiquants de banlieue, qui comme chacun sait, roulent dans d’énormes BMW décapotables. Un jeune trafiquant de drogue en banlieue », vu par Neuilly-sa-mère. Deux choses ressortent principalement de cette séquence. Premièrement, les jeunes qui vendent de la drogue sont des tire-au-flanc qui abandonnent leurs études à cause de leur incorrigible mauvaise volonté et de leur appât du gain. Sami commentant l’arrivée du jeune trafiquant de drogue présenté ci-dessus décrit ainsi ça c’est Nouredine. Bac – 6. Mais pas besoin que je vous donne sa spécialité hein, je crois que c’est clair » voyons voir… Une voiture de luxe décapotable et visiblement neuve… Bien sûr, c’est un jeune vendeur de cannabis, ça crève les yeux ! Deuxièmement, le film reprend à son compte l’idée selon laquelle l’économie souterraine telle que le trafic de drogues relèverait uniquement d’un problème d’éducation parentale. En effet, cette séquence du film montre l’héroïsme de Mme Diallo, mère de famille respectée dans la cité, qui repousse courageusement le trafiquant à coup de pied, en le traitant de racaille », et en menaçant de lui couper ses organes génitaux à la machette. Mme Diallo incarne la mère responsable et soucieuse de l’avenir de ses enfants, par opposition aux parents démissionnaires qui laissent leurs enfants succomber à l’attrait de l’argent facile. Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Ben je vais vous en débarrasser !!! » La responsabilisation » des parents comme principale solution aux problèmes sociaux a fortiori lorsqu’il s’agit de parents des classes populaires, jugés peu aptes à éduquer leurs enfants est par ailleurs une idée qui s’est largement diffusée ces dernières années. Cette dichotomie entre parents responsables et parents démissionnaires repose sur le postulat que les déterminismes sociaux n’existent pas, mais qu’il n’est question que d’éducation et de valeurs morales[8]. Ce portrait de Chalon-sur-Saône, qui n’est en réalité qu’un ramassis de stéréotypes sur les banlieues », est dressé par Sami lui-même au début du film. On voit d’emblée, grâce aux commentaires de Sami, que celui-ci est lucide par rapport à sa cité quand on est gosse, Chalon, c’est génial, c’est quand on est plus grand que ça se gâte ». Il rejette certains comportements, comme le fait de préférer l’argent facile du trafic de drogue au travail scolaire Moi, si je travaille à l’école, c’est pour ne pas devenir comme eux ». Ainsi, Sami est l’archétype du jeune des banlieues qui veut s’en sortir », par opposition aux voyous qui pourrissent la vie dans les cités, pour reprendre la dichotomie utilisée par la droite. Le départ vers Neuilly-sur-Seine prend donc tout son sens. S’en sortir » est alors synonyme pour Sami de sortir de sa cité », afin de fuir les éléments perturbateurs qui, malgré toute sa bonne volonté, pourraient le faire sortir du droit chemin. A lui de saisir cette chance extraordinaire et d’en être digne. L’humour au service d’une idéologie raciste et réactionnaire Si la supériorité morale, économique, culturelle et physique de Neuilly est évidente, la caricature et le choix de certains personnages doivent permettre malgré tout de faire croire à une équivalence de traitement et de jugement par le film de ces deux contextes. Les caricatures flagrantes et humoristiques de beaucoup d’habitants de Neuilly sont censées être garantes de l’absence de parti pris en faveur de Neuilly et de ses habitant-e-s. Ainsi, Charles, le cousin de Sami est un Sarkozy miniature. Lors de sa première apparition, il termine son footing ; il a pour objectif de devenir président de la république et à plus court terme délégué de classe, et est un fan inconditionnel de l’UMP, comme le montre la décoration de sa chambre. Charles De Chazelles, futur hyperprésident. Bienvenue à Neuilly, Sami… Le film pousse la caricature jusqu’à mettre dans la bouche de Charles des insultes issues du vocabulaire de Nicolas Sarkozy dès leur première rencontre, Charles accuse Sami d’être une racaille de banlieue ». Cette accusation sera reprise sous diverses formes tout au long du film. Le fait que ces propos soient totalement exagérés participe de la caricature des personnages de Neuilly. Pour autant les réponses qu’apporte Sami aux accusations de Charles et la suite du déroulement de l’intrigue tendent à avaliser ces propos. Il s’agit là d’un procédé récurrent tout au long du film, et qui apparaît notamment à l’occasion de la première rencontre entre Charles et Sami. Charles attaque d’emblée Sami d’une façon peu subtile pas mal ton déguisement. Mais à moi on me la fait pas t’es une racaille de banlieue ». Charles continue à l’agresser verbalement, veut fouiller dans son sac pour voir s’il n’y dissimule pas une capuche, et va jusqu’à l’accuser d’avoir participé en personne ou en tant que complice à des incendies de voitures à Chalon. Il termine la conversation en ordonnant à Sami de ne rien voler dans la maison. Meuh non, c’est pas moi qui ait brûlé des voitures, pendu des grands-mères avec ma capuche, et braqué des banques pour m’acheter ma dose quotidienne ! La hargne paranoïaque de Charles semble disqualifier ses propos. Cependant, les réponses que fait Sami pour se défendre montrent que ces accusations sont en réalité globalement fondées. Concernant le fait d’être une racaille de banlieue », au lieu d’inviter Charles à aller se faire voir et à remballer ses insultes stupides, Sami reprend ce terme de racaille » en indiquant simplement qu’il n’en est pas une. Le film invite donc ici à considérer le terme de racaille » comme une catégorie sociale indiscutable, qui sert d’outil de classification des individus, la seule question étant alors de savoir si l’on est une ou pas. La réponse de Sami justifie donc les propos de Charles ce dernier se trompe simplement de cible et c’est en cela qu’il est caricatural parce que Sami est si gentil… mais il ne fait aucun doute par ailleurs que les banlieues » sont remplies de racailles ». Concernant les incendies de voitures, si Sami répond qu’il n’en a jamais brûlé, il reconnaît qu’il n’a jamais dénoncé ses ami-e-s incendiaires parce qu’il n’est pas une balance ». Charles lui assène donc en droit français, ça s’appelle de la complicité, tu es une racaille », et Sami se tait. Le caractère caricatural du propos de Charles tient encore une fois au fait qu’il attaque directement et façon agressive ce pauvre Sami qui lui est si gentil et si mignon mais le fond du propos à savoir que les jeunes de banlieues » passent leur temps à brûler des voitures par pure méchanceté n’est en rien contredit. Concernant la tentative de Charles de fouiller de force dans le sac de Sami pour voir s’il n’y dissimule pas une capuche, ce dernier y répond en agrippant Charles par le col de son tee-shirt, en le repoussant et en commençant à protester touche pas à mon sac ou je te nique la… » avant de le lâcher au bout de quelques secondes. Charles arbore alors un air triomphant, et affirme qu’il a simplement voulu le tester pour voir s’il était violent comme tous les jeunes de banlieue, ce dont il est à présent convaincu. Sami ne répond rien, et semble s’en vouloir à lui-même, comme si Charles venait effectivement de dévoiler une facette enfouie de sa personnalité. Encore une fois ici, ce qui est exagéré, c’est de penser que Sami qui est si gentil ! puisse être une personne vraiment violente. Cependant, l’on voit tout de même qu’il a un côté banlieusard agressif » dont il doit se protéger lui-même agripper les gens par le col en parlant de leur niquer la gueule », c’est pas un réflexe de banlieue », ça ?, et l’on peut légitimement supposer qu’en banlieue », tous les jeunes sont automatiquement violents. Le fait que Sami ne faisait ici que se défendre contre une personne qui l’insulte et essaye de fouiller de force dans ses affaires est totalement effacé par le film. Charles est heureux il a mis à jour la vraie nature de Sami. Le procédé employé ici est donc simple et il sera utilisé de façon systématique tout au long du film les attaques racistes qui sont proférées dans le film à l’égard des jeunes de banlieue » sont mises dans la bouche de personnages qui se trompent de cible en visant ce pauvre Sami. En somme, les propos racistes et stigmatisants ne sont pas gênants en eux-mêmes, ce qui est gênant et est censé susciter la compassion, c’est que Sami subit toutes ces injures à la place de toutes ces racailles » –qui les auraient bien mérité quant à elles. La première rencontre entre Sami et sa cousine Caroline la sœur de Charles donne aussi lieu à une caricature de cette dernière, mais il apparaît nettement à cette occasion que toutes les caricatures ne se valent pas… Contrairement à Charles, qui est certes un personnage absolument infect et présenté comme excessif dans son amour pour l’UMP comme dans ses agressions envers Sami, Caroline, elle, apparaît ridicule simplement pour le contenu de ce qu’elle dit et de ce qu’elle fait. En somme, alors que les propos de Charles apparaissent caricaturaux parce qu’ils s’adressent à la mauvaise personne, les propos de Caroline apparaissent caricaturaux parce qu’ils sont stupides, et que Caroline est présentée comme une idiote hystérique. La première rencontre entre Caroline et Sami illustre déjà cela. Ainsi, Caroline affirme d’emblée être très heureuse d’accueillir Sami puis lui fait remarquer abruptement wouaw… je t’imaginais vachement moins typé. Mais c’est très bien hein ! Avec ta gueule d’arabe, tu vas faire chier tous les bourgeois réacs du quartier ! » Cette remarque est à mettre en parallèle avec la première remarque qu’a faite Charles en voyant Sami wouaw… je t’imaginais moins… euh… moins petit… ». Ce parallèle effectué par le film vise à se moquer tant du racisme que de l’antiracisme, tous deux étant posés comme également ridicules. Dans la mesure où Charles est sarkozyste et Caroline est présentée comme une bobo » de gauche, la réaction de Charles incarne un racisme de droite », qui consiste à déprécier des individus sur la base de leur apparence arabe, tandis que Caroline incarne un antiracisme de gauche » qui correspondrait au contraire au fait de valoriser à outrance l’apparence typée » c’est-à-dire une couleur de peau non blanche des gens, au point de ne voir en elleux que cela. Cette focalisation sur l’apparence est tournée en ridicule par le film. En présentant ainsi sur un pied d’égalité le racisme insidieux de Charles l’UMP, et ce qui serait l’antiracisme enthousiaste et hystérique de Caroline la gauchiste, le film reprend à son compte l’idée absurde selon laquelle l’antiracisme serait une position au mieux inutile, au pire aussi condamnable et dangereuse que le racisme lui-même[9]. Caroline l’antiraciste emmerdeuse une plaie pour toute la famille. Caroline est en effet présentée comme une adolescente hystérique elle exprime ses multiples opinions politiques de façon exaltée, et en exagérant beaucoup trop. Immédiatement après avoir sauté au cou de la gueule d’arabe » de Sami, celle-ci jette subitement le gâteau que ce dernier avait apporté comme cadeau à sa tante parce que c’est plein de cochonneries hydrogénées ». Là encore, Sami ne dit rien, abasourdi par le moulin à paroles excité qu’il a en face de lui. En quelques secondes, le film nous indique l’essentiel de ce qu’il faut penser de Caroline la gauchiste elle est casse-pieds, ridicule, hystérique, dogmatique, écolo ce qui selon le film est probablement synonyme des quatre termes précédents, et monte sur ses grands chevaux pour des broutilles. Par la suite, on voit Caroline s’amouracher d’un immigré chinois sans papier menacé d’expulsion et travaillant comme ouvrier dans l’entreprise de son père, puis d’un indien d’Amazonie menacé d’être chassé de ses terres, et pour finir d’un immigré nigérien menacé d’extradition. Caroline est totalement ridicule pour plusieurs raisons. Ses engagements sont toujours impulsifs et sont présentés comme des lubies d’adolescente immature. Elle menace ainsi de se suicider si son père s’oppose à son mariage avec l’ouvrier chinois. Ses désirs de mariages apparaissent d’autant plus ridicules, que, comme le fait remarquer son père dans un soupir exaspéré, elle est de toute façon encore mineure… De plus, ces engagements se font toujours en opposition avec son milieu familial et en particulier son père, et, loin d’être de correspondre à de réelles convictions politiques, ne servent que de prétexte pour se fâcher avec son père et son frère. Au beau milieu d’un repas de famille, elle attaque ainsi sournoisement son père PDG de l’industrie Porc Ever sur le thème de la pollution industrielle des industries de porcs. En bref, Caroline n’est donc rien d’autre qu’une bobo », à savoir une riche bourgeoise qui, pour faire son intéressante, adopte hypocritement des idéaux de gauche et défend des revendications caricaturales ou insignifiantes juste pour emmerder le monde[10]. Peindre le personnage de Caroline de cette façon a donc directement pour effet de présenter les idées censées être représentées et défendues par la gauche » comme tout à fait stupides en elles-mêmes concrètement, cela se traduit par le fait que la défense des droits sociaux des immigré-e-s en situation irrégulière, l’écologie, l’anti-capitalisme, et l’anti-racisme sont explicitement présentées par le film comme des lubies absurdes et sans importance. C’est ce qui est souligné avec beaucoup d’insistance durant tout le film, où l’on voit, dès que Caroline ouvre la bouche, tout l’entourage de cette dernière hausser les yeux au ciel, soupirer, ou faire semblant d’acquiescer à ses propos pour qu’elle leur foute la paix[11]… Les spectateurs/trices sont invité-e-s à partager l’exaspération des personnages que Caroline saoule à longueur de journée et à considérer également ses opinions comme tout à fait stupides. Ah ah ah ! Mais quelle idiote celle-là ! Comme si la répartition incroyablement inégalitaire des richesses au niveau mondial et l’encouragement à la surconsommation pour tous ceux qui ont les moyens d’acheter ce qui leur passe par la tête pouvait nous conduire à un désastre écologique qui épuisera les ressources de la planète, et dévastera la faune et la flore planétaire, êtres humains compris en particulier les pauvres… Ah là là, ces bobos », toujours à s’occuper de choses pas importantes en exagérant tout… Caroline s’en sort donc globalement beaucoup moins bien que son frère, et il n’est pas étonnant que dans les confrontations verbales avec sa sœur, Charles soit souvent mis par le film dans la position victorieuse de celui qui dévoile tout haut ce que les spectateurs/trices sont censé-e-s penser d’elle tout bas retourne bouffer des graines de soja avec des SDF, espèce de bobo connasse » / T’en a rien à faire de l’environnement, la seule chose qui t’intéresse c’est de faire chier papa ». En plus de ces deux personnages hauts en couleur Caroline et Charles, le film propose aussi quelques caricatures humoristiques » plus que douteuses. Ainsi, par exemple, la tante Djamila, qui accueille Sami chez elle à Neuilly, est d’origine algérienne comme la mère de Sami. On apprend assez tôt qu’elle soupçonne son mari d’avoir une amante cette péripétie secondaire sera parsemée de remarques au sujet du caractère algérien » de Djamila –comprendre par là, semble t-il, son inclination à régler ses comptes par la violence. Celle-ci souhaite régler cette histoire à l’algérienne », c’est-à-dire comme le montrera la suite du film tabasser l’amante supposée de son mari[12]. L’humour du film, tel qu’il s’exprime notamment dans les caricatures des personnages, converge ainsi vers le message suivant – les immigré-e-s et leurs descendant-e-s sont des êtres violents, – celleux qui les trouvent formidables sont hypocrites, intéressé-e-s et défendent des opinions absurdes, – celleux qui les attaquent sont lucides sur le fait qu’illes sont majoritairement des racailles ». On pourrait toutefois penser qu’en de très rares occasions, la caricature et l’exagération servent à tourner en ridicule les stéréotypes sur les immigré-é-s et les banlieues » et non à les renforcer. C’est ce que l’on pourrait objecter notamment lorsque l’on voit Sami et ses amis discuter entre eux de la violence auxquelles seraient soumises les banlieues » le groupe d’amis est tellement caricatural dans la stigmatisation dans le 9-3, ils sont passés au lance-roquettes, je te jure ! » qu’il semblerait que cette dernière soit dénoncée. Le film nous apparaît toutefois très ambivalent sur ce point. En effet, l’on entend beaucoup plus dans le film les amis de Sami ainsi que ce dernier lorsqu’il leur téléphone évoquer explicitement la violence des banlieues, et le fait qu’y circuleraient des armes en vente libre et des délinquants quasi-kamikazes à tous les coins de rue. S’ils le font certes d’une façon qui saute aux yeux par son caractère exagéré, le film semble en même temps indiquer que le stéréotype des banlieues violentes » est véhiculé surtout par des jeunes de banlieue » eux-mêmes, qui prennent un plaisir malin à tout exagérer pour se vanter auprès des copains, comme si la stigmatisation des banlieues » était produite par les personnes qui y habitent ou, tout au moins, comme si elles y participaient tout autant que n’importe qui, qui plus est, avec une grande complaisance. Sous-entendre une telle idée est évidemment aussi nauséabond que si l’on prétendait que les personnes résidant dans des endroits stigmatisés se discriminaient à l’embauche tou-te-s seul-e-s[13]… Qui plus est, le procédé consistant à exagérer un propos jusqu’à le rendre incroyable est à double-tranchant l’on peut tout aussi bien n’accorder aucune importance à un propos présenté sous cette forme, ou alors penser que le propos est ici ponctuellement exagéré mais qu’il contient du vrai, au fond… Etant donné la tournure générale du film, le film ne nous paraît pas, même ici, contredire l’idée à la racine de ce préjugé, à savoir que ce qui caractérise les banlieues » de façon générale, c’est leur dangerosité et la violence de leurs habitant-e-s. L’humour du film contribue donc à conforter la supériorité écrasante de Neuilly sur tous les plans, et à stigmatiser les immigré-e-s et leurs descendant-e-s résidant dans les banlieues ». Cette hiérarchie est présentée comme naturelle, et prétendre comme le fait Djamel Bensalah que le film ne contient aucun parti-pris, ni prosélytisme » en faveur de quoi que ce soit, relève d’une singulière hypocrisie. Le calvaire de Sami, et sa docilité méritoire. Loin d’être une sympathique comédie qui cherche à montrer qu’ on peut tous vivre ensemble si on y met un peu du sien »[14], le film nous raconte donc ceci une graine de racaille » de bonne volonté a la chance d’atterrir à Neuilly. Là, il subira une avalanche d’humiliations, de violences physiques, et d’attaques racistes contre lesquelles il apprendra à ne pas se révolter, à ne rien dire, et à demander pardon. Grâce à sa docilité, Sami réussira à s’intégrer et sera reconnu comme n’étant pas une racaille ». Le chemin de croix de Sami la racaille » pour s’intégrer humiliations et violences en tous genres. Ce qui frappe au premier abord, c’est que le martyre que subit Sami à Neuilly n’est pas du tout présenté comme violent, le terme de violence » étant réservé à Sami et aux habitant-e-s des banlieues. Les violences racistes subies par Sami sont plutôt présentées comme des réactions normales d’un milieu recevant un élément étranger, et auxquelles Sami est sommé de s’adapter sans broncher. Il va de soi, pour le film, que les habitant-e-s de Neuilly n’ont aucun effort à faire pour ne pas persécuter Sami, et qu’il serait illégitime de leur en réclamer après tout, c’est lui qui doit s’intégrer, c’est à lui de s’adapter avec le sourire de préférence à tout ce qu’il subira. C’est ce qui apparaît très clairement si l’on procède à un inventaire non exhaustif des violences perpétrées à l’encontre de Sami, de son arrivée à Neuilly à la fin du film. – Comme indiqué précédemment, Sami arrivant à Neuilly chez sa tante Djamila est immédiatement pris à parti par son cousin Charles, avant de se voir asséner dans la chambre de ce dernier dont il veut changer la décoration ma chambre, tu l’aimes ou tu la quittes ». Cette phrase est drôle dans la mesure où l’on reconnaît le clin d’œil à Nicolas Sarkozy[15] et où il est tout à fait exagéré de demander à Sami de montrer sa volonté d’intégration jusque dans la chambre de son cousin. Cependant comme toujours, avec les propos de Charles si son propos apparaît drôle ici parce qu’il est déplacé, l’idée générale qu’il défend, à savoir que sous prétexte qu’il n’est pas chez lui, Sami doit s’intégrer sans faire de vagues même si on le brutalise, est véhiculée par l’ensemble du film et sera directement confirmée par la suite de l’intrigue[16]. – Dès son arrivée au collège privé de Saint-Exupéry, Sami est confronté à des humiliations racistes et au mépris de classe de la part des enseignants et des élèves. Ainsi, le prof de maths introduit Sami face à la classe de la sorte Alors monsieur Ben Ba… Ben Bou…je vais vous appeler Ben ça ne vous dérange pas. », tandis que les élèves s’exclament Ben Laden », Ben Mouloud » etc. Ces attaques racistes ne font l’objet d’aucune réprimande de la part du prof, tandis que Sami baisse la tête et ne répond rien. Immédiatement après, le prof le prend à partie sur son niveau scolaire qu’il suppose bas, et l’avertit qu’il n’a pas intérêt à faire baisser le niveau de la classe M. Ben, sachez qu’il y a un programme pour les futurs leaders, et un programme pour les futurs losers », Vous allez apprendre à vous lever tôt ». Une fois cette leçon de morale effectuée, le prof procède à un bizutage de Sami en effectuant une interrogation surprise, accompagnée de la remarque Bienvenue à Saint-Ex, ». De même, durant le cours d’histoire, les élèves se moquent de Sami en remarquant qu’il porte un costume bas de gamme, là encore sans s’attirer aucune réprobation de la part de la prof. Le film met ainsi en scène à de multiples reprises un racisme décomplexé et un mépris de classe dont Sami fera constamment les frais. Evidemment, les spectateurs et spectatrices sont invité-e-s à compatir avec ce pauvre Sami. Cependant, le film montrera que c’est par sa docilité, autrement dit son aptitude à s’aplatir en silence face aux violences dont il fait l’objet, que Sami réussira progressivement à s’ intégrer ». Si le film condamne donc superficiellement ces attaques racistes, il les banalise et érige le silence face à l’oppression en modèle. Je vous présente votre nouveau camarade, Sami Ben-bambou qui vient d’une banlieue dite difficile, dont le papa est mort et la maman travaille sur un bateau. C’est bien ça ? » il s’agit d’une citation réelle de la prof d’histoire L’unique possibilité laissée à Sami face aux multiples attaques racistes ronger son frein silencieusement. Il importe de remarquer au passage que la distinction de la société entre leaders » et losers », bien qu’elle soit présentée ici de façon brutale par le prof de maths est très loin d’être remise en question par le film, et constitue en réalité le cœur de l’intrigue de Neuilly-sa-mère. En effet, le film ne remet pas un instant en question le fait que notre société doit être structurée selon une dichotomie accompagnée de récompenses pour les uns et de discriminations pour les autres entre celleux qui ont réussi, en particulier à l’école, et celleux qui n’ont pas réussi. Au contraire, toute la beauté du film est censée résider dans le fait que l’on voit un individu qui semblait condamné à rester dans le camp des futurs losers » réussir à entrer dans le camp des futurs leaders » grâce à son travail et à son mérite on le verra dans le film se coucher tard pour réviser. La réussite exceptionnelle d’un Sami implique donc que l’on abandonne les personnes qui ne sont pas Sami au triste sort qu’elles ont au fond bien mérité. C’est bien ce qui est indiqué à maintes reprises par le film durant un repas, alors que Charles attaque encore une fois Sami en disant qu’il est une racaille, sa tante Djamila le défend de la manière suivante Non, il a sauté une classe, il travaille bien à l’école et a 12 de moyenne ! ». Traduction s’il avait redoublé une classe, avait des difficultés à l’école et 8 de moyenne, il serait naturel de le qualifier de racaille » ou de loser ». – Durant la récréation, Sami est interpellé par les trois frères pistons » surnommés ainsi car ils ont redoublé plusieurs fois, ce qui est interdit par le règlement intérieur, qui l’accusent d’être un infiltré de la cité Picasso », cité peuplée de barbares qui nous dépouillent à la sortie du bahut ». La réponse de Sami correspond au schéma habituel j’ai rien à voir avec eux, je viens de Chalon » autrement dit, moi je suis gentil, je ne suis pas un barbare comme les autres habitants des cités. La tentative de racket par une bande de la cité Picasso de Sami et Charles confirmera par ailleurs les affirmations des frères pistons. – Après ces attaques racistes et liées à son origine sociale, il ne manquait plus qu’à Sami d’être humilié en tant que musulman. Le film ne manquera évidemment pas une telle occasion, et proposera même deux variantes. La première prendra la forme d’une blague de mauvais goût de la part de Charles, qui lui fait croire qu’il n’y a que du porc dans le frigo en guise de goûter. Ah la bonne blague ! La seconde est encore plus sadique et sournoise, et sera lourde de conséquences pour Sami. Guilain, le chef des frères pistons » fait mine de se réconcilier avec Sami, et l’invite à manger à sa table à la cantine du collège un élève vient en effet de bousculer Sami, faisant tomber son repas. Guilain, soudain mielleux, lui offre son repas, en précisant, à la demande de Sami, qu’il ne s’agit pas de porc il affirme que lui-même, étant juif, n’en mange pas. Après que Sami ait avalé quelques bouchées, Guilain dévoile la machination il s’agissait d’un piège pour lui faire manger du porc. Toute la cantine éclate de rire face à cette énième humiliation et les frères pistons miment des cochons. Sami, poussé à bout, se jette alors sur Guilain, et le frappe. Sami est heureux de discuter avec son ancien ennemi, devenu depuis 15 secondes son seul ami Au fait… jsuis pas juif. Et c’est pas du veau, c’est du porc » Les amis de Guilain font des bruits de cochon. Que c’est drôle ! Il va de soit que cette scène est horrible, mais ce qui l’est encore davantage, ce sont les conséquences qu’aura le coup porté par Sami à Guilain en réaction à cette immonde machination. En se bagarrant avec Guilain, Sami répond pour la première fois du film à une attaque autrement qu’en baissant la tête et en restant silencieux. Il va en payer les conséquences à trois reprises. Le film nous offre donc une démonstration implacable du fait que la rébellion, même ponctuelle, contre les humiliations racistes/de classe/islamophobes est toujours condamnable. Sami est donc explicitement puni de son absence de passivité par trois personnages le fantôme de son père, la principale du collège, et enfin Marie. Ces trois personnages étant les seul-e-s personnages globalement positifs/ves du film, et les plus admiré-e-s par Sami, la sanction est d’autant plus forte, et leurs accusations apparaissent comme d’autant plus légitimes. 1- Commençons par la punition paternelle . Précisons que le père de Sami, immigré algérien fan de football et admirateur de Zinedine Zidane, est décédé lors de la coupe du monde de 1998, alors que Sami était tout petit. Pour prendre la mesure du traumatisme vécu par Sami, on voit qu’il est malade toute la soirée et la nuit, au point de vomir à la table de son oncle et sa tante. L’attaque islamophobe de Guilain se prolonge ainsi en humiliation corporelle. Alors qu’il essaie tant bien que mal de s’endormir, le fantôme de son père lui apparaît. Après des années d’absences, et sachant que Sami traverse une passe très difficile, on pourrait s’attendre à une entrée en matière plus réconfortante que C’est pas comme ça que je t’ai élevé Sami, tu me déçois profondément, j’espère que tu as honte ». Sami qui a repris les bonnes habitudes, s’excuse et avoue avoir honte. Le père minimise alors la violence subie par Sami le fait d’avoir mangé du porc par machination est une broutille sans importance, puisque le Coran ne blâme pas le fait d’avoir mangé du porc à son insu. Le père reproche alors à Sami de s’être senti humilié au point d’en être tombé malade, et surtout d’avoir réagi à l’attaque de Guilain Le problème c’est qu’on ne crache pas sur les gens ». Ensuite, il se lance dans un plaidoyer en faveur de Zinedine Zidane, ce qui parait incongru, mais prendra tout son sens dans la suite du film. Sami, malade et traumatisé, juste avant l’apparition de son père Tu me fais honte, c’est pas comme ça que je t’ai éduqué à être un gentil fils d’immigré qui ferme sa gueule !! Sami, réconforté par l’apparition de son papounet chéri 2- La punition scolaire . Le lendemain, Sami et sa tante sont convoqué-e-s dans le bureau de la principale. La principale est une des seules personnages à prononcer correctement le nom de famille de Sami ; elle incarne une autorité sévère mais juste. Bien que celle-ci soit parfaitement au courant de la manipulation machiavélique dont a été victime Sami, elle va tout de même le réprimander et le menacer de sanctions Guilain, quant à lui, n’a pas été inquiété. La directrice part en effet du principe suivant Vous venez d’arriver dans cet établissement, M. Benboudaoud, c’est à vous de vous adapter, c’est à vous de faire un effort d’intégration ». Quelles que soient les violences racistes/classistes/islamophobes que vous subissez, de toute façon, c’est de VOTRE faute, vous n’avez qu’à la fermer ! 3- Marie A la scène suivante, Marie qui s’était rapprochée peu à peu de Sami dans la première partie du film répond sèchement à Sami qui voulait engager la conversation. Elle délaisse ce dernier au profit de Guilain avec qui elle joue au tennis, et se justifie de la façon suivante Je ne supporte pas les mecs violents ». Je déteste les mecs violents ». Par contre, les mecs fourbes, racistes, et imbus d’eux-mêmes, ça, y’a pas de problème… Le lendemain, Sami va tenter de se faire pardonner auprès de Marie. Il tente une dernière fois de lui expliquer qu’il n’a fait que répondre à une agression préalable et qu’au fond, il déteste la violence. Ce à quoi Marie répond d’un ton péremptoire la violence contre la bêtise c’est pas une solution » traduction ferme ta gueule quoiqu’il arrive et intègre-toi. Après avoir asséné cette sentence, Marie explique sa répulsion envers la violence par son histoire personnelle Tu sais quand j’étais petite, mon père battait ma mère, j’ai vu ça pendant toute mon enfance, et dans mon milieu à moi y’a pas d’assistance sociale ». On retrouve ici le procédé de la fausse équivalence de traitement entre le monde de Neuilly et celui des banlieues ». En somme, les riches souffrent davantage que les pauvres de la violence, car ces derniers sont privilégié-e-s en tant qu’ils bénéficient de l’assistance de l’Etat. Sous prétexte qu’il existe des femmes battues à Neuilly ce que nul ne conteste, Sami est invité à relativiser les humiliations qu’il subit. Marie finit par accepter les excuses de Sami, en lui précisant que c’est la dernière fois » qu’elle tolère un écart de sa part. Malheureusement, peu après, Sami va commettre un nouvel écart… Marchant avec son cousin Charles à la sortie des cours, ils se font interpeller par les fameux barbares » de la cité Picasso qui tentent de les racketter. En essayant de négocier avec eux, Sami reçoit un coup dans l’œil. Il crée alors une diversion et réussit à s’enfuir avec Charles. Le coup qu’il a reçu laisse cependant un œil au beurre noir. Le lendemain, il tente de dissimuler cette blessure à Marie, avec qui il passe un après-midi en quasi-amoureux/ses, mais celle-ci la remarque par hasard, se dispute avec lui, et le quitte. En effet, alors qu’il tente de se justifier de s’être fait agresser, Marie rétorque et bien sûr, c’est sur toi que ça tombe » en tant qu’il vient d’une banlieue », Sami a une présomption de culpabilité. Comme le dit explicitement Marie, que Sami se fasse violemment agresser ou qu’il soit lui-même l’agresseur ne change strictement rien au jugement qu’elle porte sur lui. Sami est puni il a osé se faire agresser Pour se faire pardonner une énième fois par Marie, Sami utilisera sa technique préférée il se distingue de la racaille » violente des banlieues » et mérite, lui, d’avoir une autre chance jte jure j’ai pas fait exprès, avant d’arriver à Neuilly, jme suis presque jamais battu, et pourtant là-bas y’avait que des nerveux – Sami se verra aussi confronté à une violence assez subtile une injonction contradictoire de la part de Marie. Celle-ci a lieu lors d’une soirée organisée en cachette par Charles et Sami en l’absence des parents. Lors de cette soirée, des troubles-fêtes issus de la cité Picasso payés par les frères pistons » pour gâcher la soirée feront irruption dans la maison et commenceront à tout saccager. Alors qu’ils commencent à tout détruire, ils aperçoivent Sami et Marie côte à côte et s’exclament c’est elle ta meuf ? wah elle est bonne ! ». Sami, qui vient tout juste d’être pardonné des ses prétendus actes de violence, reste silencieux pour ne pas être accusé par Marie d’être impulsif. L’échange qui suit est ahurissant il me dit t’es bonne’ et toi tu dis rien ? » ben je croyais que t’étais contre la violence » pff… c’est ça ouais…» En somme, si Sami réplique, cela veut dire qu’il est violent comme sont censé-e-s l’être tou-te-s les banlieusard-e-s »[17], mais s’il ne répond pas cela signifie qu’il tolère les insultes sexistes à l’égard de sa copine, et qu’il doit la protéger… – Une dernière humiliation attendait Sami l’expulsion de Neuilly et de son collège. En effet, la bande de la cité Picasso, s’étant fait finalement rejeter de la soirée, décident de passer leur énervement sur le chef des frères piston » Guilain et le tabassent. Sami, qui est comme d’habitude présumé coupable, sera alors accusé d’avoir provoqué les blessures de Guilain et devra en payer le prix. Cette séquence est probablement l’une des plus violentes du film. La tante Djamila et son mari croisent la mère de Guilain qui souhaite s’entretenir avec ce dernier seul à seul. Djamila se fait donc snober de façon sexiste c’est seulement au mari que l’on parle de choses sérieuses et raciste la mère de Guilain refuse de serrer la main à Djamila, et précise quelques secondes après à son mari vous savez, je ne suis pas raciste, je n’ai rien contre votre femme ». Serrer la main à une arabe ? Même pas en rêve… Elle explique alors à l’oncle que Sami s’est acoquiné avec toutes les racailles du quartier » et qu’il est responsable des blessures de son fils. Une fois la tante rentrée à la maison, Sami se fait réprimander très violemment par sa tante qui précise qu’elle a eu la honte de [sa] vie ». En effet, ce qui est honteux pour Djamila, ce n’est pas la stigmatisation qu’elle subit de la part de la mère raciste, c’est le jugement que porte cette raciste sur elle, et ce qu’il faudrait faire pour lui faire plaisir en l’occurrence ici, sanctionner Sami sans se poser de questions. Djamila fait donc la leçon à Sami, et l’accuse d’avoir gâché sa vie idyllique à Neuilly Pendant 10 ans j’ai pas eu de problème à Neuilly et toi en un an tu me pourris tout !! ». Le film invite une fois encore à considérer que les humiliations racistes subies par les immigré-e-s et leurs descendant-e-s ne comptent pas comme des violences » la preuve, Djamila envers qui l’on témoigne des petites marques de mépris raciste eu égard à son origine, affirme quand même n’avoir jamais eu de problème à Neuilly ». Djamila représente explicitement le modèle de l’intégration réussie d’après le film bien qu’elle subisse quelques humiliations racistes par-ci par-là, elle a appris à se taire, elle a un mari de souche » et elle a fini par s’intégrer » petit à petit. Qui plus est, elle ne mange pas de porc et a donc réussi quand même à garder un peu de sa » culture de là-bas ». En somme, malgré quelques manifestations de violence qui témoignent de son origine[18], elle a réussi à contenir cette violence barbare inhérente à sa condition d’immigrée d’Afrique du nord, et parvient, la plupart du temps, à être d’une parfaite docilité vis-à-vis de toutes les violences perpétrées contre les immigré-e-s par la société de Neuilly. Dans cette scène, Sami, quant à lui, représente les méchant-e-s immigré-e-s qui pourrissent tous les efforts d’intégration des gentil-le-s et dociles immigré-e-s par sa violence » et méritent donc d’être relégué-e-s de la société. C’est bien ce que lui hurle Djamila, le film faisant de façon explicite le parallèle que l’on ne cesse de deviner entre la situation de Sami à Neuilly et la situation des immigré-e-s en France T’avais une chance incroyable en venant ici et t’as tout gaché. Et tu sais pourquoi t’as tout gaché ? Parce que t’es un petit con. Et c’est parce qu’il y a des petits cons comme toi que les gens de chez nous se font traités de sale arabe ! Parce que c’est exactement ce que tu es, t’es un sale arabe ! ». On peut difficilement faire plus clair les stigmatisations et les discriminations racistes sont une sanction légitime par rapport aux comportements de certains petits cons » qui refusent de s’intégrer dans une société qui fait l’effort de les accueillir et leur a donné la chance de leur vie. L’insulte raciste que reçoit Sami en pleine figure est totalement légitimée par le film, puisque qu’elle est proférée par une arabe elle-même mais une arabe intégrée ». Encore une fois, les propos ne sont disqualifiés que parce qu’ils s’appliquent à la mauvaise personne Sami est accusé injustement, alors qu’il est, lui, si gentil et docile ; mais le propos en lui-même n’est pas mis en cause. Le film effectue ainsi une pirouette raciste encore plus spectaculaire que tout ce qu’il avait réalisé auparavant les discriminations racistes subies par les immigré-e-s et leurs descendant-e-s, dont le film reconnaît pour certaines la réalité [19], sont de simples réactions de légitime défense face aux immigré-e-s, ces barbares ». C’est effectivement ce que dit Djamila les gens comme toi ça ne s’élève pas dans maisons, ça s’élève dans les zoos ». Djamila est en colère le sale arabe » qu’elle a pour neveu s’est fait humilier, violenter, punir de façon injustifiée dans tous les domaines de sa vie durant la totalité de son séjour à Neuilly et n’est pas capable de se rendre compte de la chance qu’il a de supporter tout cela en silence. Au cas où l’humiliation ne suffirait pas, toute cette scène se passe sous l’œil de Marie, qui habite juste à côté et observe la scène elle semble certes un peu attristée, mais en même temps elle savait bien que Sami était violent… Sami reçoit donc la punition suprême être renvoyé à Chalon, et être éjecté du système scolaire avant d’avoir eu le temps de passer son brevet. Il a raté la chance de sa vie, n’a pas fait d’efforts et mérite de retourner vivre dans son pays euh pardon, dans sa cité… L’on comprend donc que la phrase de Charles prononcée au début du film qui avait l’air si caricaturale et ridicule ma chambre, tu l’aimes ou tu la quittes » ne l’était finalement pas la totalité du film en constitue une démonstration écrasante à l’échelle de la société. Zinedine Zidane comme modèle d’intégration pour un petit arabe. Si Sami a réussi à s’améliorer tout de même durant toutes ces épreuves, et s’il va finalement ne pas se faire éjecter de Neuilly grâce à un rebondissement inattendu, c’est qu’il a un modèle Zinedine Zidane. En effet, Zinedine Zidane ou du moins, la peinture qui en est faite dans le film va droit au but pour avoir ce qu’il veut, considère les épreuves qu’il subit comme normales, et tente de les surmonter en silence, en prouvant simplement qu’il est non seulement à la hauteur de ce qu’on attend de lui mais capable de faire bien plus encore. L’on comprend donc bien, à travers un tel modèle, que seul-e-s les français-e-s ont le privilège de pouvoir être normales/aux. Les immigré-e-s et leurs descendant-e-s manifestement considéré-e-s comme une catégorie de français-e-s à part par le film ont quant à elleux le devoir d’être exceptionnel-le-s pour s’intégrer ». La figure quasiment mythologique de Zidane traverse tout le film et s’impose progressivement comme modèle à Sami. Il serait beaucoup trop long de relever la totalité des préjugés racistes qui sont associées aux occurrences de la figure de Zidane dans le film[20]. On peut simplement relever une mention de Zidane assez représentative du rôle qu’il joue dans l’intrigue. Dans une des scènes, Sami va se confesser à l’Eglise parce que la directrice a dit qu’il fallait » qu’il s’ intègre ». Au moment où Sami lui confie ses difficultés à conquérir Marie, la belle blonde, le prêtre qui est aussi son professeur de sport… l’encourage à foncer et prend comme modèle Zidane aah ! mais ça m’énerve ça, tu crois que Zidane savait qu’il allait gagner l’Euro 2000 avec un pénalty ?! Ben, les filles c’est comme les pénaltys, si tu gamberges trop t’arrives à rien ! »[21] A la suite de ce sermon footballistique, Sami reprend son courage à deux mains et court rejoindre Marie et tenter de la séduire. Zinedine Zidane dans le film est ainsi présenté comme un symbole du mérite individuel et de la bonne volonté qui ne se décourage jamais. L’on comprend donc pourquoi le fantôme du père de Sami accusait celui-ci de ne pas respecter Zidane lors de l’épisode de la viande de porc à la cantine. En effet, en considérant qu’une personne extérieure lui avait fait du tort Guilain qui lui a fait avaler du porc Sami était en train d’oublier que ses échecs, ses déboires, ses souffrances comme ses réussites, ne sont dues qu’à lui seul, et à personne d’autre. La figure de Zidane, telle qu’elle est mise en scène dans Neuilly-sa-mère, est un modèle qui condense toutes les ambivalences de la méritocratie », synonyme à la fois pour Sami – d’injonction à se dépasser lui-même face aux difficultés, – de culpabilisation mortifère dès lors qu’un obstacle extérieur vient perturber sa trajectoire dans la mesure où il ne doit s’en prendre qu’à lui-même et à lui seul, pas aux autres qui l’agressent, ni à de quelconques déterminismes sociaux – et d’espérance qu’il peut avoir de se distinguer de ses ami-e-s racailles » afin de passer dans le camp des leaders » tant pis si pour un Zidane il y a 3000 carrières de footballeurs/euses brisées et invisibles, et si pour se réjouir d’un Sami qui réussit à s’en sortir », il faut admettre que 3000 non-Sami ne s’en sortent jamais Zidane fait un clin d’œil à Sami à la toute fin du film il sait que ce dernier a saisi sa chance » et a triomphé des épreuves par sa capacité à encaisser les coups sans rien dire, en attendant qu’on reconnaisse sa valeur un jour. Le dénouement du film la réussite et l’intégration » de Sami Alors que Sami était sur le point de se faire renvoyer de Neuilly et du collège, un rebondissement inattendu lui permet de passer de l’enfer être renvoyé de l’école et repartir à Chalon au paradis rester à Neuilly dans le collège privé Saint-Exupéry la bande de la cité Picasso, qui a agressé Guilain, se dénonce auprès de la principale, et innocente Sami. À la principale qui leur demande la raison de cet élan de remord, les Picasso se justifient en disant qu’ils ne veulent pas faire virer un petit » et se mettent aussitôt à pleurer sur leur propre sort, en racontant les échecs qu’ils ont subis dans leur propre vie. Le premier a été jeté dehors comme une merde par sa mère et depuis dort dans le local à poubelle », le second a été largué par sa copine qui est partie avec mon chat et est sortie avec le type des Assedic », le troisième se lamente j’avais 18 ans quand j’ai arrêté l’école en 5ème D, tout ça a cause du prof de techno. Un matin il m’a dit Malik, soit tu travailles, soit tu vas taper le fer à l’usine’, et moi jlui ai tapé sa gueule ». C’est ainsi une autre facette des Picasso qui est mise en lumière derrière leur violence et leur barbarie se cachent en réalité des bons-à-rien sensibles se lamentant d’avoir gâché leur vie et toujours prompts à se victimiser. Loin d’effectuer un embryon de critique des facteurs sociaux des exclusions scolaires, familiales, etc., le film ridiculise les explications des Picasso, qui ont échoué du fait des particularités absurdes de leurs histoires individuelles et de leurs mauvaises volontés[22]. D’ailleurs, leurs lamentations sont tellement ridicules que Sami, lui-même, en rigole. On est des racailles, on est des losers, et on l’a bien mérité. Comme si cela ne suffisait pas, le film semble indiquer qu’ils sont de mauvaise foi, puisque l’on voit ensuite Marie leur tendre des billets en disant on avait dit 100 euros chacun ». Et à la scène suivante, on les voit goguenards racketter Guilain, et voler son scooter. Franchement, est-ce qu’on a une tête à avoir subi des déterminismes sociaux ? Le film se clôt sur un bilan effectué par la voix de Sami de son séjour à Neuilly finalement ces deux mois à Neuilly, ça a été une véritable leçon pour tout le monde. Comme le dit Victor Hugo dans Notre-Dame-de-Paris, il ne faut jamais désespérer des hommes, toujours leur laisser une seconde chance ». Si Sami parle ici au pluriel, c’est qu’il fait référence à son propre parcours, comme à celui de Charles, qui sont posés comme équivalents. Sami, lui, a eu son brevet de justesse, est passé en seconde, et a donc le droit de renouveler sa carte de séjour à Neuilly… Sa mère est revenue à ses côtés, et tou-te-s deux se sont installé-e-s dans la cité Picasso. Illes sont donc voisin-e-s de la bande de barbares » des Picasso, dont le chef se prénomme Abd Al Malik la référence est effectivement bien venue[23]. De son côté, Charles, qui souffrait d’un manque de popularité dans sa classe, a mis de côté son orgueil, et a finalement été élu délégué grâce à Sami. Le film met donc sur le même plan ces deux les souffrances » et évolutions des deux personnages Sami a été à deux doigts d’avoir sa scolarité interrompue, d’être renié par sa famille, s’est lui-même perçu comme un sale arabe », tandis que Charles a eu du mal à devenir délégué de classe… Le film se termine en apothéose face à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris symbole de la culture française que Sami, grâce à sa bonne volonté, s’est appropriée. Il a réussi à s’intégrer, et pour couronner le tout, Quasimodo l’arabe a réussi à conquérir Esméralda la blonde Entre Marie et moi, c’est encore plus fort qu’entre Esméralda et Quasimodo ». Sami est en couple avec une fille qui l’a humilié, méprisé, et considéré comme une racaille » durant tout le film il a saisi la chance de sa vie ». On peut conclure avec cette phrase du réalisateur Djamel Bensalah à propos de Neuilly-sa-mère l’idée était de raconter un peu la France d’aujourd’hui, de façon décomplexée »[24]. C’est effectivement très réussi la France d’aujourd’hui, raciste, islamophobe, méprisante à l’égard des exclus de la société est parfaitement représentée par le film. De façon décomplexée. Sigob et Thomas J [5] L’opposition qui structure le film autour de Neuilly-sur-Seine d’un côté, et les banlieues » de l’autre nous apparaît par ailleurs très problématique. Le terme banlieue » désigne tout simplement les extensions urbaines autour des centres-villes par conséquent, Neuilly-sur-Seine constitue autant, voire davantage, une banlieue que le quartier Debussy d’une petite ville telle que Chalon-sur-Saône…. Depuis quelques décennies, le terme banlieue est utilisé par les médias et beaucoup de politiques pour désigner des zones de non-droit », où sévissent des jeunes à capuche » issus de l’immigration » au pied des tours le terme banlieue » condense ainsi des fantasmes paranoïaques à l’égard d’une population jugée dangereuse. La construction médiatique du terme banlieue » a notamment été analysée dans cet article [7] Les statistiques établissant ce fait sont suffisamment concordantes, précises et nombreuses pour que même un film du niveau de Neuilly sa mère ne le conteste pas. Voir ici, par exemple, une étude de l’Observatoire des inégalités portant sur la discrimination à l’embauche des personnes issues de l’immigration [8] Ainsi, sous le mandat de Nicolas Sarkozy, les allocations familiales étaient susceptibles d’être supprimées en cas d’absentéisme marqué des enfants loi Ciotti, récemment abrogée. Dans la même logique, Eric Ciotti, rapporteur du projet de cette même loi, préconisait la condamnation pénale des parents à la place des enfants. Comme le disait Eric Ciotti On ne peut pas éternellement s’abriter derrière l’excuse sociale ou de faiblesse pour ne pas agir. Nous ne soulevons pas un problème social mais un problème de valeurs ». [10] Les deux aspects sont en effet présents, et indissociables dans le film les opinions de Caroline sont ridicules non seulement parce qu’elle n’y croit pas elle-même, mais aussi parce qu’elles sont présentées comme complètement absurdes en elles-mêmes. [11] Comme le dit à un moment le père de Caroline oui, oui, je sais… et bientôt, la banquise va fondre, et les ours polaires mourront dans d’atroces souffrances… Bon, si tu veux bien, on en reparlera plus tard mon cœur…» [12] D’autres remarques du même type seront prononcées par Djamila à diverses reprises en plus c’est une marocaine », t’as le bonjour de Mohammed Six [en frappant l’amante supposée de son mari] », t’inquiètes pas, la marocaine est solide » une libanaise, mais c’est encore pire ». En montrant Djamila en proie à un racisme latent, le film laisse entendre que le racisme est une réalité banale, généralisée, et qui touche le monde de la même façon, que ce soient les immigré-e-s et leurs descendant-e-s ou les habitants de Neuilly. [16] Sami va en effet être à deux doigts de quitter Neuilly parce qu’il n’aura pas fait preuve d’assez de docilité nous développerons cet épisode plus bas. [17] On note par ailleurs que ce sont les camarades de Sami habitants à Chalon qui arriveront opportunément lors de la soirée, et enclencheront une bagarre aboutissant à l’expulsion hors de la maison de la bande de la cité Picasso. [18] Ce que nous avons montré à la fin de la partie sur l’humour ». [20] Par exemple, Sami affirme au début du film qu’il est le seul rebeu de la planète qui déteste le foot et qui déteste Zidane »… [21] On remarque au passage que le film, qui semble si préoccupé par l’antisexisme dont Sami devrait faire preuve à l’égard de Marie cf l’injonction contradictoire », n’a par ailleurs aucun problème avec le fait de comparer les femmes à des cages de buts attendant passivement leurs ballons… [22] S’il avait 18 ans en 5ème, on se doute qu’il s’agissait plutôt d’une feignasse de mauvaise volonté… [23] Le rappeur Abd al Malik est en effet l’auteur de la chanson C’est du lourd », qui constitue un véritable résumé du message véhiculé par Neuilly-sa-mère quelles que soient les humiliations et discriminations que tu subis, même si ta vie ressemble à un cauchemar » parce que tu es immigré-e, ferme ta gueule, n’aie aucun ressentiment, et intègre-toi. Une critique détaillée de ce clip a été effectuée par Faysal Riad ici Autres articles en lien

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La Dame Maria Felix actrice mexicaine, 1914-2002Elle était surnommée La Doña, "la Dame"Mariée trois fois, elle a également eu une liaison avec le peintre muraliste Diego Rivera qui voulait divorcer d'avec Frida Khalo pour l'épouser ... Une vie d'artiste peintre surprenante, Suzanne Valadon Autoportrait avec sa mère, son amant Hutter peintre également et devant elle son fils Maurice Utrillo fils reconnu par le peintre espagnol UtrilloBiographie de Suzanne Valadon 1865 Bessines - 1938 Saint-OuenFille d'une blanchisseuse, Suzanne Valadon, de son vrai nom Marie-Clémentine, grandit à Paris dans le quartier de Montmartre. Apprentie couturière puis acrobate de cirque, elle doit cesser cette activité à cause d'une chute de trapèze. Elle devient modèle à Montmartre, se choisit le prénom de Suzanne, se fait apprécier des peintres qui l'initient à l'art et réalise ses premières études dessinées. En 1883, elle donne naissance à un fils Maurice Valadon, qui deviendra le célèbre Maurice Utrillo. Elle pose pour Puvis de Chavanne, Renoir, Toulouse-Lautrec qui la représente dans 'La Buveuse' en 1889, le sculpteur Bartholomé, Degas. Ce dernier, découvrant ses dessins, l'encourage et lui prodigue des conseils. Elle passe à l'huile et expose à partir de 1895. Son mariage avec Paul Mousis, un négociant en tissu, lui assure le confort nécessaire pour s'adonner à son art. Natures mortes, bouquets, paysages, nus, représentations réalistes de la vie montmartroise, dont les traits épais et appuyés, aux puissants contrastes de couleurs révèlent un tempérament entier, sont autant de sujets que l'on peut admirer dans les salons et galeries. Maîtresse d'Erik Satie dont elle peint le portrait, pionnière dans un monde encore réservé aux hommes, Suzanne Valadon produit au tournant du siècle une oeuvre puissante et singulière encore méconnue. Source Dans son atelier Leonor masquée dans une fête Avec l'un de ses chats Avec Leonora Carringthon Peintre Rosa Louise Parks 1913-2005 USA, couturière et militante Rosa Louise Cayley est née en 1913 dans un état particulièrement ségrégationniste à l'époque, l'Alabama. Le Ku Klux Klan y est extrêmement virulent. Elle épouse Raymond Parks en 1932. Il est barbier et également militant de la cause des noirs et des droits civiques National Association for the Advancement of Colored People. Le 1er Décembre 1955, elle monte dans le bus qui l'amène comme chaque jour au travail. Les places de devant sont réservées aux blancs. Ce matin là, elle décide de s'asseoir devant et refuse de laisser sa place aux blancs qui l'interpellent. La police l'arrête. Elle sera condamnée à une amende pour acte de subversion. Mais son geste sera à l'origine d'une campagne de protestation et de boycott qui a duré plus d'un an contre la compagnie des bus, organisée par un jeune pasteur noir Martin Luther King. En 1956, la Cour Suprême cassera les lois ségrégationnistes dans les bus en les déclarant anticonstitutionnelles. Rosa Parks devient une icône pour le mouvement des droits civiques ... Sappho de Mytilène, île de Lesbos, poètesse grecque, VIIe siècle avant Sappho est connue comme étant la Lesbienne », c'est-à-dire, au départ par antonomase, la personne célèbre de Lesbos ".Le terme de lesbienne en est venu à désigner une femme homosexuelle au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. D'une même manière, les termes dérivés de son nom, comme l'assez rare saphisme et l'adjectif dérivé, saphique, dénotent plus souvent l'homosexualité féminine que ce qui a trait à la écrits n'ont pas soulevé de grande polémique de son vivant. De plus, on sait qu'elle a été mariée et a eu une fille, Cléis, qu'elle dit avoir chérie plus que tout. Elle a vraisemblablement fondé puis dirigé à Mytilène une école pour jeunes filles où elle a enseigné la poésie et les mystères d'Aphrodite, jeunes filles parmi lesquelles elle devait compter ses amantes. Elle s'est décrite petite et mate de peau. Poème Saphique Lucie Delarue-Mardrus Honfleur 1874 - Château-Gontier 1945 Poétesse et PeintreJe veux te prendre, toi que je tiens haletanteContre mes seins, les yeux de noirs de consentement ;Je veux te posséder comme un amant,Je veux te prendre jusqu'au cœur !...Je veux te prendre !...Ah ! rouler ma nudité sur ta nudité,Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme,Te vouloir, te vouloir !... Et n'être qu'une femmeSur le bord défendu de la félicité !...Et m'assouvir d'une possession ingrateQui voudrait te combler, t'atteindre, t'éventrer,Et qui n'est rien qu'un geste vain d'ongle fardéFouillant de loin ta chair profonde et délicate !... Tentation ... "Comme la pomme amie, ta bouche est un fruit où je veux goûter et l'amoureux naïf s'enfièvre au désir qui vient le tenter" Commentaire manuscrit Bien douce tentation !!! Amitié signature illisible. On note que les deux protagonistes de la photo sont des femmes ! Volonté du photographe ou manque de modèle masculin ? Mon rêve familier Peinture Leonor FiniJe fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la mêmeNi tout à fait une autre, et m'aime et me elle me comprend, et mon coeur transparentPour elle seule, hélas! cesse d'être un problèmePour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,Elle seule les sait rafraîchir, en brune, blonde ou rousse? Je l' nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,Comme ceux des aimés que la vie regard est pareil au regard des statues,Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle aL'inflexion des voix chères qui se sont Verlaine - Poèmes Saturniens Deux américaines à Paris ...Gertrude Stein & Alice Gertrude Stein et Alice Stein est née le 3 février 1874 à Allegheny en Pennsylvanie et morte le 27 juillet 1946 à Neuilly-sur-Seine près de Paris. Cette américaine, poétesse, écrivaine fut aussi une grande féministe, elle vécut presque toute sa vie en s'intéressa beaucoup au cubisme et fit de Picasso, Cézanne et Matisse ses amis et contribua à les faire connaître. Alice Babette Toklas 30 avril 1877 à San Francisco - 7 mars 1967 à Paris est une femme de lettres américaine. En étant sa cuisinière, secrétaire, confidente, amante, muse, éditrice et critique de Gertrude Stein, elle restera à ses côtés jusqu'à la mort de celle-ci en 1946. Hokusaï La pieuvre est considérée au Japon comme un symbole sexuel trés érotique. La pieuvre ou le poulpe "s'attaque" aux jeunes vierges pour les posséder correspondant aux succubes et incubes dans nos cultures. Cette estampe d'Hokusaï, extrêmement connue, est très représentative de ce type de symbolique. C'est intéressant, je ne sais pas vous, mais moi ça me fait peur ! Toutes ces tentacules, c'est trop ambitieux pour ma libido ! lol Esprit de Femmes Ma liste de blogs
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\n\n\n\n\n neuilly sa mère 1 film complet
Synopsis Julien Brûlebois, brave paysan auvergnat, est bien surpris le jour où il apprend, par télégramme, qu'il est convoqué par un notaire de Strasbourg pour toucher un héritage. Arrivé à Strasbourg, Julien est émerveillé par le fonctionnement de l'autobus qui le conduit de la gare au domicile de son notaire.
Archives par mot-clé acteur ARNO Le chanteur et acteur belge ARNO naît le 21 mai 1949 à Ostende sous le vrai nom d’Arnold Charles Ernest Hintjens. Il s’intéresse très tôt à la musique qu’il écoute dans trois langues le néerlandais, le français et l’anglais. Et … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 1949, 1983, 1985, 21 mai, acteur, anglais, Arno, Arnold Charles Ernest Hintjens, artistes belges, biographie, Chanson française, Chanson francophone, chanteur, Elle adore le noir, français, groupe, Naissance, néerlandais, Ostende, Putain putain, TC Band, TC Matic, Tjens Couter SIMON Michel L’acteur et, occasionnellement, chanteur Michel SIMON naît le 9 avril 1895 à Genève en Suisse. 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Il tourne un premier film en 1970 mais c’est en 1972 qu’il se fait remarquer avec … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 16 janvier, 1942, 1970, 1972, 1981, 1988, 1990, 1993, 2002, 2006, 2009, 2013, 2015, acteur, Afrique, album, argent, auteur, biographie, Bleuette, Bon Entendeur, C'est beau une ville la nuit, Césars, Chanson française, Chanson francophone, chanteur, cinéma, Course contre la honte, Diva, drogue, écrivain, Film, France, Grand Corps Malade, groupe, hépatite, Jean-Jacques Beineix, L'addition, L'Italien des roses, Le grand chemin, livre, Moulins, Naissance, Richard Bohringer, Sénégal, spectacle, télévision, Théâtre LAFONT Jean-Loup L’animateur de radio et de télévision français Jean-Loup LAFONT naît le 10 avril 1940 à Guingamp en Bretagne. Il passe son enfance dans sa région natale. 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Sa mère, française, accouche en Belgique pour choisir une nationalité autre que française pour son enfant, ce qui est alors impossible en … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 1930, 1949, 1953, 1958, 1963, 1967, 1968, 1969, 1970, 1973, 1974, 1er janvier, 23 août, 26 décembre, 45-tours, acteur, Anne Vanderlove, auteur, Belgique, Bougidarka Esposito, Bruxelles, cabaret, cinéma, comédie, compositeur, Concert, contrat discographique, Décès, Douchka, ésotérisme, Etterbeek, France, Gérard Manset, Giani Esposito, guitare, hépatite, hôpital américain de Neuilly, hospitalisation, INA, Institut National de l'Audiovisuel, interprète, Italie, Jardiniers qui doutez, l'Ecluse, La mort d'Orion, la Rose Rouge, Le clown, Les Baux de Provence, Les clowns, Les ombres sont chinoises, Lourdes, Mariage, Naissance, Neuilly, Neuilly-sur-Seine, opéra, Paris, Paris le désert, Pascale Petit, Pathé Marconi, petits métiers, piano, poète, sculpture, seconde guerre mondiale, séparation, solfège, spiritualité, télévision, télévision française, Timidité, tumeur, Un noble rossignol et autres nouvelles chansons, Walt Disney CAUSSIMON Jean-Roger L’acteur, auteur, compositeur et interprète français Jean-Roger CAUSSIMON naît le 24 juillet 1918 à Montrouge. Son père, médecin, s’installe à Bordeaux et c’est là que Jean-Roger fait ses études pendant lesquelles il se passionne pour les poètes. Vivement intéressé par la … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 1918, 1940, 1942, 1947, 1950, 1967, 1973, 1974, 1977, 1978, 1979, 1980, 1983, 1985, 2 novembre, 20 octobre, 24 juillet, acteur, art dramatique, auditeur, auteur, Belle-Île-en-Mer, biographie, Bobino, Bordeaux, cabarets, cancer, Catherine Sauvage, Chanson française, Chanson francophone, cimetière du Père Lachaise, cinéma, colombarium, comédien, Comme à Ostende, compositeur, Concert, conservatoire, cours de diction, Décès, Eric Robrecht, études, FR3, France, Francis Lai, Frères Jacques, Gaby Verlor, Gaîté-Montparnasse, Hôpital la Pitié-Salpêtrière, hospitalisation, INA, incinération, Institut National de l'Audiovisuel, interprète, Jacqueline Joubert, Jacques Datin, Jean-Christophe Averty, Jean-Jacques Peyraud, Jean-Roger Caussimon, José Artur, journal télévisé, journaliste, Lapin à Gil, Le temps du tango, Léo Ferré, les Frères Ennemis, Louis Jouvet, Maurice Jarre, Monsieur William, Montrouge, Naissance, Nicole Croisille, Olympia, Paris, Philippe Sarde, Pierre Barouh, poésie, Pointe-des-Poulains, prisonnier, Québec, radio, récital, Rencontre, Rue de la liberté, seconde guerre mondiale, Serge Gainsbourg, service militaire, show, Silésie, Soir 3, télévision, Théâtre, théâtre de la Renaissance, Théâtre de la Ville, Théâtre du Petit Champlain, Théâtre du Vieux Colombier, Trianon de Bordeaux YANNE Jean L’acteur, cinéaste, humoriste et chanteur français Jean YANNE naît le 18 juillet 1933 aux Lilas Seine-Saint-Denis sous le nom de Jean Gouyé. Après ses études secondaires, il entre à l’école de journalisme mais il la quitte assez vite pour écrire … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 18 juillet, 1933, 1961, 1966, acteur, animateur, Antoine, Béatrice Schönberg, biographie, Chanson française, Chanson francophone, chanteur, Christophe Airaud, cinéaste, disques, études, France, Hue donc ou Les Emancipations d'Alphonse Les Revendications d'Albert Les Pérégrinations d'Anselme Les Préoccupations d'Antime, humoriste, J'aime pas le rock, Jacques Martin, Je n'suis pas bien portant, Jean Gouyé, Jean Yanne, Johnny RockFeller, Johnny RockFeller et ses RockChild, journal, journalisme, Le Dauphiné Libéré, Les élucubrations, Les Lilas, Naissance, Ouvrard, parodie, radio, rock, Rouvrez les maisons closes, Seine-Saint-Denis, Si tu t'en irais, sketches AZNAVOUR Charles L’auteur, compositeur, interprète et acteur français Charles AZNAVOUR naît le 22 mai 1924 à Paris sous le vrai patronyme de Shahnourh Varinag Aznavourian. Avec un père, Micha, baryton tenant un restaurant arménien à Paris et une mère, Knar, comédienne, le … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 1924, 1946, 1950, 1956, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1967, 1968, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1980, 1982, 1987, 1988, 1995, 1996, 1998, 1er octobre, 2001, 2006, 2008, 2010, 2015, 2018, 22 mai, 26 décembre, 5 octobre, 6 mars, 6 octobre, 78-tours, 90 ans, acteur, Alhambra de Paris, Alpilles, ambassadeur, Arménie, artistes canadiens, artistes québécois, Au Faisan Doré, auteur, Aznavour pour l'Arménie, baryton, Benjamin Biolay, BFM TV, biographie, Ca passe, Camarade, Canada, Casablanca, cathédrale arménienne Saint-Jean Baptiste, Chanson française, Chanson francophone, Charles Aznavour, Charles Trenet, cinéma, Comme ils disent, compositeur, concerts, Décès, Désormais, disco, Edith Piaf, éditions musicales, Editions Raoul Breton, Emmenez-moi, Encores, enfant de la balle, Erevan, Etats-Unis, février 2009, films, fondation, For me formidable, France, Funérailles, Genève, Gilbert Bécaud, Gyumri, Hommage, Il faut savoir, Ils sont tombés, inhumation, insuffisance respiratoire, intégrale, interprète, jazz, Jazznavour, Je m'voyais déjà, Jean Nohain, Johnny Hallyday, La Bohème, La mamma, La plus belle pour aller danser, Le Parisien, Les comédiens, Les Compagnons de la Chanson, Les plaisirs démodés, Lynda Lemay, mai 2014, Melody TV, Mes emmerdes, Micha Aznavourian, Montréal, Mouriès, Mourir d'aimer, Naissance, Non je n'ai rien oublié, Nous irons à Vérone, nouvel album, obsèques, Olympia, ONU, Organisation des Nations Unies, Palais des Sports, Paris, Pierre Roche, Pour toi Arménie, président, président de la république, Que c'est triste Venise, Québec, récital, restaurant, Retiens la nuit, septembre 2015, Serge Sargsian, série télé, Shahnourh Varinag Aznavourian, She Tous les visages de l'amour, Suisse, Sur ma vie, Sylvie Vartan, Tant de monnaie, télévision espagnole, Toi contre moi, tournée, tremblement de terre, Tu t'laisses aller, TV5 Monde, Une première danse, USA, Victoire d'honneur, Victoires de la musique, Yvelines, Yves Montand LAPOINTE Boby Le chanteur et acteur français Boby LAPOINTE naît le 16 avril 1922 à Pézenas Hérault. Artiste et poète aussi étonnant que particulier, Boby Lapointe, dès son adolescence, prend plaisir à critiquer la société et surtout le clergé et les bourgeois. Passionné d’aviation … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 16 avril, 1922, 1956, 1960, 1961, 1972, 29 juin, acteur, adolescence, Aragon et Castille, artiste, Autriche, aviation, biographie, Bobino, Boby Lapointe, Bourvil, cabarets, calembours, cancer, Chanson française, Chanson francophone, chanteur, Charles Aznavour, Christophe Izard, cinéaste, cinéma, Claude Sautet, Comprend qui peut, concerts, contrat discographique, contrepèteries, Dani, Décès, émission télé, études, Evasion, Film, France, François Truffaut, Georges Brassens, Gilles Grangier, Hérault, inhumation, jeux de mots, Joe Dassin, La lucarne magique, La maman des poissons, Le poisson fa, Le tube de toilette, Les Frères Jacques, Marcelle, Paris, Pézenas, Pierre Perret, poète, Poisson d'avril, première partie, producteur, réalisateur, sciences, seconde guerre mondiale, Service du Travail Obligatoire, société, STO, Ta Katie t'a quitté, télévision, télévision française, Tirez sur le pianiste, tournée, yé-yés BREL Jacques L’auteur, compositeur, interprète, réalisateur et acteur belge Jacques BREL naît le 8 avril 1929 à Schaerbeek Bruxelles. Enfant, Jacques est élevé dans la cartonnerie familiale et n’est pas un grand fan de l’école. Mais il a quand même une préférence … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 1929, 1950, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1964, 1966, 1967, 1968, 1969, 1971, 1973, 1974, 1977, 1978, 78-tours, 8 avril, 9 octobre, Académie Charles-Cros, acteur, adieux, Amsterdam, Ancienne Belgique, André Cayatte, Antenne 2, artistes belges, auteur, aviation, Barbara, Belgique, biographie, Bobbejaan Schoepen, Bobino, Brèves rencontres, Bruno Coquatrix, Bruxelles, cancer, cartonnerie, catholique, Ces gens-là, Chanson française, Chanson francophone, cimetière d'Atuona, cinéma, Claude Lelouch, compositeur, Dario Moreno, Décès, Don Quichotte de la Mancha, Edouard Caillau, Edouard Molinaro, épouse, Etats-Unis, Far West, films, Francis Veber, François Pignon, François Rauber, Frantz, Gérard Jouannest, Grand Jacques, Grand-Prix, guitare, Hiva Oa, îles Marquises, INA, Institut National de l'Audiovisuel, interprète, Jacques Brel, Jacques Canetti, Jef, journal télévisé, juillet 1978, L'aventure c'est l'aventure, L'emmerdeur, La cathédrale, La Fanette, La valse à mille temps, Le plat pays, Les bourgeois, les Marquises, Les risques du métier, Les vieux, Madeleine, Madly Bamy, Mariage, Mathilde, Miche Brel, Mon oncle Benjamin, mouvement de jeunesse, Naissance, Ne me quitte pas, nouvel album, octobre 1968, Olympia, orchestrateur, Paris, Patrick Poivre d'Arvor, Paul Gauguin, Philippe Clay, pianiste, piano, pilote, poèmes, première partie, Quand on n'a que l'amour, réalisateur, Robert Manuel, Schaerbeek, spectacle, Théâtre, théâtre de la Monnaie, théâtre des trois baudets, Thérèse Michielsen, USA LAFFORGUE René-Louis L’acteur, auteur, compositeur et chanteur français d’origine espagnole René-Louis LAFFORGUE naît le 13 mars 1928 à San Sébastian Espagne. Né dans une famille de militants libertaires du pays basque espagnol, il subit la guerre civile espagnole puis l’exil en France … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 13 mars, 1928, 1948, 1949, 1954, 1956, 1957, 1962, 1966, 1967, 3 juin, accident routier, acteur, Albi, auteur, Béatrice Arnac, biographie, Boby Lapointe, cabaret, Castres, chanson, Chanson française, Chanson francophone, chanteur, Charles Dullin, Christine Sèvres, comédie, compositeur, Décès, Espagne, exil, France, frère, Georges Brassens, Grand Prix de la Chanson française de Deauville, guerre civile, Guy Bedos, Jean Ferrat, jeunes talents, Julie la Rousse, L'Ecole buissonnière, Le poseur de rails, Les enfants d'Auschwitz, libertaire, Marcel Marceau, Maurice Fanon, mime, mort, musique, Naissance, Nationale 118, Nuit et brouillard, Olympia, Paris, Paul Préboist, pays basque, petits métiers, Pierre Louki, première partie, rencontres, René-Louis Lafforgue, résistance, San Sebastian, spectacles, Théâtre, tournée européenne VIAN Boris L’artiste français Boris VIAN naît le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray. Pluridisciplinaire et très complet, on peut dire de Boris Vian qu’il fut écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, trompettiste de jazz, scénariste, traducteur, conférencier, acteur, peintre et dessinateur. Il … Continuer la lecture → Publié dans bios Marqué avec 10 mars, 1920, 1937, 1958, 1959, 2009, 23 juin, acteur, album hommage, artiste, artiste peintre, Bernard Lavilliers, biographie, Blouse du dentiste, Boris Vian, Carla Bruni, Chanson française, Chanson francophone, chanteur, conférencier, critique musical, Décès, dessinateur, écrivain, Film, France, François Hadji-Lazaro, guerre d'Algérie, Henri Cording, Henri Salvador, Hot Club de France, J'irai cracher sur vos tombes, jazz, Je suis snob, Je voudrais pas crever, Jean-Louis Trintignant, Juliette, Juliette Gréco, La complainte du progrès, La java des bombes atomiques, Le déserteur, Les Charlots, libération, Lio, livre, M, Maurane, Michel Delpech, Naissance, Olivia Ruiz, On n'est pas là pour se faire engueuler, parodies, parolier, peintre, poète, rock and roll, Rock'n'rollmops, Saint Germain des Prés, scénariste, Serge Reggiani, Thomas Fersen, traducteur, trompettiste de jazz, Vernon Sinclair, Ville-d'Avray, Zebda

Leprogramme complet est indiqué sur le site de l’Association des Amis du Grand Orgue de Saint-Pierre-de-Neuilly : www. orgue-neuilly. org CHŒURS, TROMPETTE ET ORGUES à Saint-Pierre de Neuilly CINÉ GOÛTER 1 film – 1 animation – 1 goûter à 3,50€ maxi pour les 3-10 ans Organisée par le Conseil général des Hautsde-Seine

joue dans les films des films pour lesquels Josiane Balasko a oeuvré à la réalisation > Film 2021 français de Alexandra LeclèreAvec Josiane Balasko, Didier Bourdon, Marilou Berry, Ben, Laurent Stocker, EstébanDurée 1h35Genre Comédie Chantal et Christian, un couple de retraités, en ont assez d'être délaissés par leurs deux enfants. Pour se rendre intéressants, ils décident d'annoncer à leur progéniture qu'ils ont gagné des millions d'euros au loto, même si c'est faux. Nombre de votants 901 internautes Note 6,1 /10 film sorti en vod, dvd et blu ray film sorti en vod, dvd et blu ray film sorti en vod, dvd et blu ray film sorti en vod, dvd et blu ray Avec Josiane Balasko, Didier Bourdon, Bruno Bénabar, Charlie Bruneau, Bruno SalomoneDurée 1h24Genre Comédie dramatique Coline et André découvrent que leur fille est désespérée par le comportement de son petit ami qu'elle accuse de l'avoir trompée. Elle décide de ne plus le voir et voudrait que ses parents fassent de même. Mais ceux-ci aiment leur gendre.

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