The asphalted parking area has disappeared to make [...] way for dry-stone walls, the traditional terraces from the Ardèche and luxuriant [...] vegetation with a winding little stream. Le parking bitumé a disparu au profit de murs de pierres [...] sèches, de terrasses traditionnelles ardéchoises et d'une végétation luxuriante, dans [...] laquelle serpente un petit ruisseau. The center line of [...] the area is the romantic little stream Blanice. La petite rivière romantique Blanice est l'axe [...]de la région. This very special rot from Sauternes Barsac is more [...] exists thanks to a little stream called the CIRON, [...]whose presence creates night and morning autumn mists along its banks. Cette pourriture est notamment due à [...] la présence d'une petite rivière, le Ciron, [...]qui à l'automne, provoque l'apparition [...]de brumes en début de matinée. Our holiday home has been tastefully renovated and [...] redeveloped in full and is situated in Bastogne. It [...] derives its name from the little stream which runs through the garden. Notre maison de ville, entièrement rénovée et aménagée avec goût, est située dans Bastogne [...] et doit son nom au petit ruisseau qui traverse son jardin. This apartment is in a magnificent [...] village by the nature park of Languedoc [...] Roussillon with a little stream running by with [...]trout and a forest next door also. SAINT PONS DE [...] THOMIERES, En quête d'un petit ruisseau pour taquiner la [...]truite ou d'une forêt pour dénicher quelques cèpes [...]ou cueillir des chataignes? Vous ne pouvez qu'être séduits par ce magnifique village près du Parc naturel du haut Languedoc. Grimly he bent over, and grasping the two flints, one [...] in each hand, he struck them sideways together [...] so that the poor little stream of sparks should [...]land in the tinder wood. Il se pencha d'un air sinistre et, prenant une pierre dans [...] chaque main, les frappa l'une contre l'autre [...] jusqu'à ce qu'un pauvre bouquet d'étincelles [...]tombe dans l'amadou improvisé. We leave the city and the noise, to enter an [...] area of silence where we ccan ear the song of the [...] birds, the sound of a little stream and the enchantment [...]of the mountain. Nous abandonnons la ville et le [...] bruit, pour entrer dans le domaine du silence, des chants [...] d'oiseaux, du son d'un ruisselet et l'enchantement [...]de la montagne. Bordered on one side by the mill river [...] and on the other side [...] by a wooden terrace above a second little stream, the gite has its own lawn in the [...]sahde of huge, three-century Lebanese cedar. Bordé d'un côté par le bief de sortie du moulin et de l'autre par une [...] terrasse en bois [...] surplombant un deuxième ruisseau, il bénéficie d'une prairie privative et de la protection [...]du grand cèdre tricentenaire. Moored on the Sor, a little stream coming down from the [...]Montagne Noire, the Moulin du Chapitre, linked centuries to the [...]history of the village of Soreze and its prestigious Abbey -School for nearly four centuries, still preserves its flour millstones and its splendid cedar of Lebanon. Amarré sur le Sor, petit ruisseau descendant directement [...]de la Montagne Noire, le Moulin du Chapitre, lié depuis près de [...]quatre siècles à l'histoire du village de Sorèze et de son Abbaye-Ecole, a conservé ses meules à farine et s'enorgueillit toujours de son magnifique cèdre du Liban. In the heart of the Périgord Noir among castles [...] and wonderful sites, oaks, poplars and willows, the [...] circuit goes along a little stream and it is accessible [...]for any level. En plein coeur du Périgord noir entre châteaux et sites pittoresques, au milieu de [...] chênes, de peupliers et de saules, le parcours [...] serpente le long d'un petit cours d'eau et convient [...]à tous les nivaux de jeu. Bordering a charming little stream, it comprises several 2- and 3-story [...]buildings. Situé en bordure [...] d'un charmant ruisseau, il se compose de plusieurs petits immeubles de [...]2 ou 3 étages seulement. It is a little stream that converges [...]in the great river of intercession in the Church and with all good people everywhere. Un petit ruisseau qui se jette dans le [...]grand fleuve de l'intercession de l'Église et des bonnes personnes de l'humanité. The army crossed the town about noon in order to go and take [...] position behind the little stream which flows into the [...]Spree below Copnick My headquarters will be at Frederickfels. L'armée traversera la ville vers midi pour aller prendre [...] position en arrière du petit ruisseau qui se jette dans [...]la Sprée au-dessous de Copnick. In the shelter of the des Vaux [...] valley with its little stream, the Orbise, [...]flowing down to join the Saône, south of Mercurey, [...]Saint Martin sous Montaigu is about 12 km west of Chalon-sur-Saône. Situé dans la vallée des Vaux [...] où coule l'Orbise petit affluent de la Saône [...]au Sud de MERCUREY, il se trouve à 12 km à l'Ouest de Chalon sur Saône. This very special rot from Sauternes Barsac is more [...] exists thanks to a little stream called the CIRON, [...]whose presence creates night and morning [...]autumn mists along its banks. The quasi magic combination of heat and moisture allows the development of a bacterium Botrytis Cinerea which concentrates noble elements and the sugar of the grape. Cette pourriture est notamment due à [...] la présence d'une petite riviÃ?re, le Ciron, [...]qui à l'automne, provoque l'apparition [...]de brumes en début de matinée. La combinaison quasi magique de la chaleur et de l'humidité permet le développement d'une bactérie botrytis cinerea qui concentre les éléments nobles et le sucre du raisin. They follow a variable and [...] winding path, a little stream that gets bigger [...]with the contribution of anyone that joins it. Ils suivent un tracé sinueux et [...] fragile, un mince ruisseau qui grossit des [...]apports de tous ceux qui vont s'y joindre. Paradise Valley is the centre part of [...] the valley of a little stream named Gros Ruisseau. [...]To the north is La Vanille Crocodile [...]Park, while to the south lie the cliff-top grasslands of Senneville. Partie centrale de Gros Ruisseau, La Vallée du Paradis [...]est bornée au nord par La Vanille Crocodile Park, et au sud par la [...]savane escarpée de Senneville. Have a stroll in Adare Park... The town of Adare also owns a little park, which is [...] crossed by a charming little stream. Se balader dans le parc d'Adare... La ville d'Adare possède aussi un petit parc, traversé [...] par un charmant petit ruisseau. Little by little the stream thinned out and [...]as the Friday 30 March wore on there was virtually nothing left; a deathly [...]silence took its place, interrupted now and then by aircraft flying over. Petit à petit, le cortège devenait plus épars [...]et à mesure que le vendredi 30 mars avançait, il ne restait pratiquement [...]rien; un silence de mort s'est installé, interrompu de temps en temps par le vol d'un aéronef. It looks a little like a stream of milk, which [...]is what inspired the ancient Greeks to name it the Milky Way. On dirait une coulée de lait, ce qui explique [...]le nom qui lui a été attribué par les Grecs anciens. Not until two kilometres further on at [...] Vallorbe, does the little Orbe stream first rise from [...]the ground again This Grotte de [...]l'Orbe» is a spacious karst cave with a circuit path and a mineral exhibition. Ce n'est que deux kilomètres plus tard, près [...] de Vallorbe, que la petite rivière ressurgit de [...]terre la grotte de l'Orbe» ainsi [...]formée est une vaste cavité de concrétions calcaires dans laquelle ont été aménagés un circuit et une exposition de minéraux. Down the road from the park is the Douvebeek, [...] the Douve River, little more than a stream. Plus bas en suivant la route venant du parc se trouve la rivière de la [...] Douve Douvebeek, guère plus qu'un ruisseau. With little contacts with the main-stream society and with [...]their families in shambles, they easily fall prey to delinquency, idleness and hopelessness. Ayant peu de contacts avec la société traditionnelle et [...]avec leurs familles dévastées, ils sont une proie facile pour la [...]délinquance, l'oisiveté et le désespoir. Streamside [...] vegetation varied very little throughout the length of the stream. greatermoncton... greatermoncton... La végétation était assez uniforme tout au long du ruisseau. greatermoncton... greatermoncton... Because of this, and because little fresh water flows into the stream, its water quality is not always the best. Le Furtbach est une rivière qui est fortement utilisée par l'agriculture et qui reçoit peu d'eau de ses affluents, [...]ce qui explique [...]la qualité pas toujours bonne de son eau. In the winter, juvenile fish appear to utilize primarily [...] shallow areas with little flow, such as near stream edges Glova [...]and McCart 1974. Smolts and mature [...]fish appear to occupy deeper water, such as pools and main channel, as well as under the ice at the edges of open water areas Glova and McCart 1974. Ils ont aussi remarqué que, dans les aires d'hivernage de la Firth, la Dolly Varden se sépare en classes de [...] taille les juvéniles semblent [...] fréquenter surtout les endroits peu profonds à faible débit, comme [...]les eaux près des rives, tandis [...]que les smolts et les adultes semblent préférer les endroits plus profonds, comme les fosses et le chenal principal, ainsi que les eaux couvertes de glaces, juste au bord des zones d'eau libre. I play a little like Henry Miller wrote a stream of consciousness apparently [...]in harmony with the individual listener [...]who is engaged in her or his spiritual journey. Je joue un peu à la façon dont Henry Miller écrivait un flot d'écriture [...]spontanée, apparemment en harmonie avec l'auditeur [...]engagé sur sa voie de développement spirituel. After eating, you can take a nap or for those of you feeling a [...] bit daring, you can take a little dip » in the nearby stream. Après s'être restaurés, une petite sieste sera proposée ou pour les [...] plus vaillants, un petit plouf » dans le ruisseau tout proche. For example, in L-Band mobile satellite applications, units as small as 10 cm in diameter can be attached to all kinds of [...] fixed or moving objects, [...] requiring very little power and a limited data stream to relay the [...]position or operating status [...]of those objects in real time. Par exemple, pour les applications satellitaires mobiles de la bande [...] L, on peut fixer des [...] dispositifs ayant un diamètre aussi petit que 10 cm à toutes sortes d'objets [...]mobiles ou immobiles.
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V53J •' y *w Wv * * » "1. /. FRANCE AU CONGO SAVORGNAN DE BRA/.ZA I'.iiaiiles VERNES AVKC USK CARTE DU CONGO l'RAXÇAIS tw DE LA llE PARIS LIBRAIRIE FISCUBACIIER Société anonyme iZ. HUE DE SEINE, .13 18*7 *r -. > *? 4>. t • * * J f . K • » • ** 4 •*.**, ♦ ' .• ' ••' » * * % Af *-* ^^ * ^*t M i LA FRANCE AU CONGO ET SAVORGNAN DE BRAZZA FRANCE AU CONGO SAVORGNAN DE BRAZZA Chables VERNES AVKC UNE CARTE DU CONGO FRANÇAIS EsrnAir de la Reiek cimétiekhe PARIS LIBRAIRIE FISCHBACHER Société anonyme 3S. RUE DE SEINE, 33 1887 ; i i» _ 234123 >* * * "•* *.r SR LA FRANCE AD CONGO SAVORGNAN DE BRAZZA On éprouve un douloureux serrement de cœur, en relisant l'histoire du siècle dernier, quand on voit l'incurie d'un gou- vernement sans moralité, jointe à Ta complicité de l'opinion, faire perdre à la France ces deux magnifiques colonies, qui auraient pu contribuer si largement à sa grandeur, les Indes et le Canada, — pour ne pas parler de la Louisiane, cédée deux fois à d'autres maîtres sous Louis XV et sous Bonaparte, — les Indes, dont la possession a élevé à un si haut degré la puissance de l'Angleterre, le Canada, ces * quelques arpents dé neige », où treize cent mille Français, issus de soixante mille colons, tiennent à honneur de conserver la langue maternelle et qui ouvrent d'immenses débouchés aux émigrants européens. L'héroïsme d'un Montcalm, le génie d'un Dupleix furent para- lysés par les basses intrigues d'une cour frivole et corrompue et les plus ardents patriotes furent mollement soutenus on lâ- chement abandonnés. Il est bon de rappeler ces lamentables défaillances, pour ôter a nos contemporains la tentation de les imiter et pour mieux graver dans leur cœur leurs devoirs envers la France. Le pré- sent, hélas I ne peut pas réparer, autant qu'il le voudrait, tes — G — fautes du passé, mais il peut en tirer de salutaires leçons pour l'avenir. L'histoire ne recommence pas, mais elle continue, et les volontés humaines, qu'aucune fatalité n'enchaine, exercent sur son cours, en se pliant aux desseins de Dieu, une action déterminante. 11 dépend d'elles d'entrer dans les voies fécon- des que la Providence ouvre constamment à l'initiative des individus et des sociétés, et nous devons saluer avec recon- naissance et soutenir de toute notre svm>alhie les hommes de cœur, animés d'une confiance invincible dans les destinées de notre pays, qui, sans prétendre consoler la Fiance de ses dé- sastres, s'efforcent de relever son courage et d'étendre son in- fluence, soit en enrichissant l'humanité par de grandes décou- vertes scientifiques, soit en créant de nouvelles communica- tions entre les peuples, soit en donnant à l'art et à la littérature un essor plus digne de notre génie national, soit en faisant flotter notre drapeau sur divers points du globe, afin qu'il y représente le progrès, la justice et la liberté. Parmi les nombreuses entreprises coloniales, qui ont signalé dans ces dernières années l'action de la France, et dont il est aisé de critiquer l'exécution, mais dont un patriotisme éclairé ne peut qu'approuver la pensée maîtresse, aucune ne nous parait plus digne d'intérêt et de sympathie que l'œuvre pour- suivie dans la région du Congo par Savorgnan de Brazza et ses courageux collaborateurs. Elle a eu pour origine l'initiative d'un homme ; elle s'est dessinée et développée grâce à sa téna- cité, à sa patience, à son indomptable persévérance ; elle a obtenu le libre et volontaire assentiment des indigènes ; elle a progressé par des moyens exclusivement pacifiques ; elle ouvre à notre commerce un accès facile vers les riches et vastes ré- gions de l'Afrique centrale ; elle représente la civilisation, dans ce qu'elle a de plus juste et de plus humain, auprès de nom- breuses populations que l'islamisme n'a pas touchées de son souffle desséchant et rendues réfractaires à l'action du chris- tianisme. L'activité déployée jusqu'ici dans la région du Congo, par l'éminent explorateur dont nous nous proposons de retracer brièvement les travaux, comprend trois phases distinctes, cor- — 7 — respondant aux trois voyages qu'il a effectués en prenant pour point de départ notre établissement du Gabon. Le pre- mier voyage 1875-1878 est marqué par l'exploration de TOgôoué et par la découverte de l'Alima il aboutit à un ré- sultat négatif en démontrant que l'Ogôoué n'offre pas une voie de pénétration suffisante pour parvenir dans l'Afrique cen- trale, mais il permet d'espérer qu'en descendant le cours de l'Alima on arrivera à se mettre en rapports avec les popu-' lations de l'intérieur. Le deuxième voyage 1879-1882, com- mencé sous l'impression des découvertes faites par Stanley et avec la conviction que l'Ogôoué et l'Alima offrent un chemin excellent pour atteindre le Congo, au delà de la région des chutes, est signalé par le rattachement du bassin de l'Ogôoué au bassin du Congo, au moyen d'une route et d'un service de porteurs et de pagayeurs indigènes, par la fondation des deux établissements de Franceville sur le premier fleuve et de Brazzaville sur le second, par le traité conclu avec le roi des Batékés, Makoko, notre fidèle allié, et par un commencement d'exploration de la vallée du Niari, où de Brazza croit recon- naître la voie la plus directe pour se rendre de l'Océan à Stan- ley-Pool. Le troisième voyage 1883-1885, entrepris avec plus de ressources que les précédents, présentait aussi des diffi- cultés particulières. M. de Brazza emmenait avec lui un per- sonnel beaucoup plus nombreux, dans lequel devaient se pro- duire, à côté de dévouements admirables, de fâcheuses défail- lances. Il fallait étendre et consolider les résultats acquis, dé- velopper nos moyens d'action dans le bassin de l'Ogôoué, nouer des relations amicales avec les belliqueux riverains de l'Alima, justifier par la fidélité aux engagements pris la con- fiance de Makoko, gagner de vitesse des concurrents habiles et entreprenants, qui prétendaient nous disputer la vallée du Niari, et se mettre en mesure de leur offrir au besoin une com- pensation, créer de nombreuses stations agricoles, commer- ciales et hospitalières pour en faire autant de foyers d'influence et de civilisation, apprendre à des populations encore sauvages à respecter le drapeau de la France, en leur assurant une pro- tection juste et bienfaisante, en exerçant au milieu d'elles une — H — autorité fermement et résolument pacifique. Tous ces travaux ont été menés à bonne lin par nos courageux compatriotes, et grâce à leurs efforts infatigables nous possédons aujourd'hui, entre l'Océan et le Congo, une magnifique colonie, presque aussi étendue que la France et dont la conquête n'a pas coûté une goutte de sang 1. VOYAGK 187^1878 Romain par la naissance et par les hautes pensées, Français par l'amour de la France et par son entrée dans la marine fran- çaise, Savorgnan de llrazza se sentait poussé par une vocation déjà lointaine vers les grandes entreprises, quand la frégate amirale la Vénus, sur laquelle il servait comme aspirant de première classe, vint relâcher dans notre colonie du Gabon. Cette colonie, assise sur les bords marécageux de l'océan Atlantique, au pied des montagnes, a pour capitale une station maritime encore bien modeste, Libreville, qui servait autrefois de port de relâche aux navires chargés d'empêcher la traite des nègres. Libreville commande l'entrée d'un vaste estuaire, situé immédiatement au nord de l'équateur. Deux cours d'eau s'y déversent, le Como et le Reniboé, mais ils descendent des hau- teurs voisines et ne peuvent être utilisés sérieusement pour la navigation et le commerce. Il en est tout autrement d'un grand tleuve qui forme, à vingt-cinq lieues environ au sud de l'équa- 1} Les sources auxquelles nous avon* puisé sont en première lijmï troi; Ci*nfé- rences, prononcées à Paris par M. de Bruzza le 24 janvier 1870, le '23 juin 1882 et le 21 janvier 1880 et reproduites par la Société do GéojrrapluM de Paris dans *on Bulletin et dans le Compte rendu de ses séances; nous adres^on* tous nos remerciements à l'éininent set- retaire général de la Société, M. Mftunoir, qui nous a facilité notre tache avec sa courtoisie habituelle. Nous citerons en second lieu l'Afrique explo- rée et civilité?, recueil mensuel publié à Genève houb la direction de M. Gustave Moynier, et admirablement rédigé >ar M. Charles Faure, dont l'obligeance nous a valu de précieux renseignements Parmi les autres écrits que nous avons consultes, nous mentionnerons la brochure de M. Dutieuil de Khins sur le Congo français Paris, Dentu, 188,'ij, l'ouvrage de M. Le Hrun Renaud sur lesez grande distance au nord de l'équateur et passant des traités avec les indigènes. Pendant ce temps, M. de Brazza revenait à la côte 1 er dé- — 37 — cembre 1884. Il employait trois mois à courir de droite et de gauche, pour régler des difficultés et donner des ordres. Une colonne de cent cinquante porteurs, recrutés à Loango, se rendait à Franceville, en lqngeant l'Ogôoué. Une crue énorme et inattendue interceptait la navigation et entraînait la perte de plusieurs pièces d'une canonnière démontable, le Djué. M. de Brazza mettait ce retard à profit pour achever, de village en village, une organisation indigène dont il attendait de grands services. La baisse des eaux lui permettait enfin d'atteindre Franceville, où il recevait de bonnes nouvelles de l'intérieur. M. Decazes, qui était à la tête de la colonisation sur l'AIima, comme M. de Lastours sur l'Ogôoué, avait su gagner l'attache- ment des Batékés. Il avait admirablement organisé le service des porteurs. Le transport du vapeur démontable, le Djué y qui pesait plus de trente tonnes, d'une rivière à l'autre, ne demanda qu'un mois, sous la direction de quatre laptots sénégalais. La dépense totale, pour l'amener de l'Océan à l'Alima, en fran- chissant 700 kilomètres par eau et 200 par terre, fut d'environ 27,000 francs, alors que le transport d'un bateau à vapeur un peu plus grand, le long des rapides du Congo, sur une route de 450 kilomètres, coûtait au Comité d'études plus de 400,000 francs. Le gouvernement français dépensait une somme à peu près aussi considérable pour transporter, du Sénégal au Niger, sur un parcours de 900 kilomètres, une canonnière beaucoup plus petite. Ces chiffres sont instructifs. Ils permettent de bien augurer de la voie commerciale ouverte au sud de Téquateur par nos compatriotes. Savorgnan de Brazza allait s'élancer plein d'ardeur vers ces terres nouvelles, où il espérait faire flotter le pavillon français, quand des événements douloureux vinrent le frapper au cœur. Deux membres de la mission étaient morts à la côte. M. de Lastours, au moment de partir pour un voyage d'exploration, avait été atteint d'un accès de fièvre pernicieuse et le suppliait de descendre à Madiville, pour recevoir ses dernières volontés. * S'il est une situation cruelle, a dit plus tard M. de Brazza, c'est bien de se voir placé entre le cœur et la raison, entre les devoirs d'humanité et le devoir absolu de poursuivre sa tâche — 38 — sans regarder derrière soi. Un de mes plus zélés collabora- teurs se mourait et me suppliait de l'assister à ses derniers moments ; le courant de foudre de l'Ogôoué pouvait me porter près de lui en moins de deux jours ; j'hésitai un moment, puis, le cœur l'emportant sur la raison, je sautai en pirogue, et arrivai à temps pour serrer encore une main qui semblait vou- loir se souder à la mienne dans une dernière étreinte, pour fermer des yeux qui s'éteignirent dans les miens. » a M. de Lastours était un Français dans toute l'acception du mot, un de ces dévoués aux grandes idées, un de ces hommes au chaleureux courage, qui aiment leur patrie par-dessus 'toutl. » A côté de ces lignes, nous tenons à citer l'hommage plein de grandeur, rendu par le chef de notre mission dans l'Ouest africain à ceux qui ont donné leur vie pour elle Puissent aujourd'hui ces paroles payer à ceux qui dorment là-bas le juste tribut de regrets qu'on n'est pas en droit d'accorder au cours de l'œuvre. Ce n'est qu'après la lutte qu'on peut, songer à compter ses morts et à les pleurer. Les nôtres gardent éternel- lement, sur les rives de l'Ogôoué et du Congo, le nom de la France, martyrs de la foi patriotique et du dévouement au pays, muettes sentinelles endormies dans les plis du drapeau national. » M. de Brazza chargea son frère de commander l'expédition dont M. de Lastours allait prendre la direction, quand la mort le frappa. Jacques de Brazza se mit en marche vers le nord-est. Ses explorations ont eu d'importants résultats qui n'ont pas encore été publiés. La nouvelle de la convention signée à Paris, le 5 février, entre la France et l'Association internationale du Congo, et des décisions prises à la Conférence de Berlin, vint surprendre Savorgnan de Brazza le 15 juillet 1885, avant qu'il eût pu lui- même se mettre en route pour la région du Haut-Congo. Les acquisitions faites par la France étaient reconnues parle nouvel • 1 M. do Lastours était protestant. Le fait mérite d'être relevé, au momen 1 où des accusations, d'une injustice criante, ont osé »e produire contre le patriotisme des protestants français» — 39 — Etat du Congo, et tout fait espérer que nos nationaux auront d'excellentes relations avec les représentants d'une puissance amie. Le roi des Belges, Léopold II, est devenu le souverain du nouvel Etat, dont la France a favorisé la formation par ses dispo- sitions conciliantes et par le concours qu'elle lui a prêté pour aplanir certaines difficultés auprès du gouvernement portugais. Une question délicate est actuellement pendante, au sujet d'une délimitation de frontières. Les renseignements apportés par M. Ballay faisaient choisir un point situé au delà de la Licona- Nkoundja, sur le Congo et, plus au nord, le 17° degré de longi- tude est, au méridien deGreenwich, comme limite orientale des possessions françaises ; pendant ce temps, M. de Brazza appre- nait en Afrique que la Licona et la Nkoundja, appelée aussi Oubangui, située plus au nord, formaient deux rivières dis- tinctes, et que le bassin de la seconde s'étendait bien au delà du 47 e degré. Le temps lui a manqué pour aller lui-même sur les lieux faire une reconnaissance qui serait entrée comme un élément sérieux dans la solution de cette difficulté. L'ordre de rentrer en France lui arriva au moment où il projetait de pousser ses recherches jusqu'à la ligne de partage des eaux qui limite au nord le bassin du Congo. Il dut se contenter des résultats, d'ailleurs très satisfaisants, obtenus par M. Dolisie, qui avait réussi à remonter TOubangui jusqu'au 3° degré au nord de Téquateur. Nous espérons qu'on en tiendra compte dans le règlement de cette question de frontières, qui a été soumise à un arbitrage. M. de Brazza choisit, pour retourner en France, la route de l'Alima et du Congo. Il rencontra, dans notre station du bas Alima, M. de Chavannes, qui lui apprit la mort d'un de ses braves auxiliaires, le quartier-maître Le Briz. En brave ma- rin il était mort comme il l'eût fait sur le pont de son vaisseau, un jour de bataille. — Quand vint la dernière minute Je m'en vais, dit-il d'une voix ferme encore; vous direz à M. de Brazza que j'ai toujours fait mon devoir. » Après avoir fait une pointe rapide vers le nord, visité sur l'Oubangui notre poste de Nkoundja et sur la rivière Sangua celui de Bonga, Savorgnan de Brazza se rendait à Brazzaville - 40 — et descendait jusqu'à Banane, où le Congo se jette dans l'Océan et forme un estuaire de 11 kilomètres de largeur et dont la profondeur atteint 400 mètres. Déjà l'Angleterre, l'Allemagne, la Hollande, le Portugal ont organisé avec cette importante station maritime des services réguliers de paquebots, par lesquels s'opère le transit principal des marchandises à destination du Haut-Congo et de ses affluents, immense bassin fluvial, occupé par une population très dense, et qui renferme des richesses naturelles presque inépuisables. De nombreux bateaux à va- peur, transportés par Stanley, au prix de difficultés inouïes, sillonnent ces cours d'eau, reliant entre elles les quarante-cinq stations fondées par l'Association africaine et ouvrant sans cesse aux produits de l'industrie européenne des débouchés nouveaux. La France restera-t-elle en arrière? N'installera- t-elle pas, elle aussi, un service indépendant de messageries, afin de relier à la mère patrie, par une ligne française, nos établissements de Libreville, du cap Lopez, de Loango, et par eux ces vingt et un postes, créés dans l'intérieur des terres, dont le nombre est destiné à s'accroître, et qui doivent être entre les mains d'administrateurs dévoués aux intérêts de l'hu- manité, non moins qu'à ceux du pays, en même temps que des centres commerciaux des foyers de civilisation? Ainsi que le disait M. de Brazza, la France a autre chose à faire que d'être le gendarme de la colonisation. » Elle a le droit d'y chercher une source de légitimes richesses, et la sagesse la plus élémentaire le lui ordonne, au moment où la concurrence étrangère porte de si sensibles atteintes à son commerce et à son industrie. Mais elle doit surtout se souvenir qu'elle a reçu de Dieu la mission de servir de lien entre les peuples et d'as- socier au travail fécond l'affirmation constante et résolue de la justice et de la liberté. Toutes les fois que notre politique s'é- carte de ce but, elle fait fausse route ; elle méconnaît le génie national et la véritable vocation de la France ; elle compromet, en croyant les servir, les intérêts de la patrie ; elle ébranle les fondements de sa prospérité matérielle en diminuant sa gran- deur morale ; elle rapetisse son rôle et abaisse sa situation dans le monde. — 41 — Savorgnan de Brazza reçut, dans son voyage de retour, un cordial accueil dans la belle mission catholique de Linzolo sur les bords du Congo, dans les différents postes de l'Asso- ciation africaine, à Libreville, où un nouveau gouverneur, M. Pradier, s'efforçait de réparer les fautes de son prédéces- seur. Il lui remettait ses pouvoirs et rentrait en France après une absence de deux ans et neuf mois. Il a résumé lui-même les résultats obtenus au cours de ce voyage, le 21 janvier 1886, à Paris, devant un auditoire de plus de quatre mille personnes qui ne lui a pas ménagé ses applau- dissements enthousiastes. Nous laissons de côté les relevés topographiques et hydrographiques, les observations scientifi- ques, les collections d'histoire naturelle, les renseignements de toutes sortes sur les races, les usages, les mœurs des indi- gènes, pour nous en tenir à ce qui apparaît comme le trait dis- tinctif de l'œuvre entreprise par notre vaillant compatriote et par ses fidèles collaborateurs. Le concours volontaire des indi- gènes a été acquis à notre œuvre de colonisation. Il en résulte dès à présent dans leurs mœurs un adoucissement qui permet de prévoir la disparition de coutumes barbares. Sur l'Ogôoué, les Adoumas et les Okandas nous ont offert depuis longtemps leurs services ; une organisation, imitée de notre inscription maritime, nous les assure aujourd'hui ; tour à tour pagayeurs, porteurs ou soldats, ils manœuvrent nos pirogues dans les rapides, transportent nos marchandises et sont prêts à suivre et à défendre notre drapeau. Les Fans ou Pahouins, tribus anthropophages, qui* ont envahi les bords de l'Ogôoué et sont depuis vingt ans en lutte perpétuelle avec les autorités fran- çaises du Gabon, viennent peu à peu s'encadrer dans les rangs de nos premiers auxiliaires, dans un pays qui est heureuse- ment » hors de la portée de nos canonnières. Dix ans pour arriver, dans ces contrées, à un embryon d'organisation à la fois économique et politique, a dit M. de Brazza, peuvent sembler un temps considérable aux personnes étrangères à cet ordre de questions. Eh bien, Messieurs, je vous affirme qu'il y a dix ans je ne croyais pas obtenir en si peu de temps un pareil résultat. Il n'a fallu rien moins que le concours — 42 — intelligent de mes collaborateurs et des soins constants, pour aboutir à la solution actuelle qui est, je crois» la seule possible. Ce que la patience et la persévérance ont fait en dix ans, la force n'eût pu l'accomplir, même au prix des plus grands sacri- fices. » Dans le pays des Batékés plus de trois mille hommes, sans être enrôlés comme les précédents, effectuent honnêtement nos transports. Sur les bords du Congo et de l'Alima, nous recru- tons sans peine des pagayeurs et des travailleurs. Chez les peuplades barbares qui occupent le haut fleuve, les immolations humaines deviennent moins fréquentes, a Si nous avions voulu moraliser par la force, nous n'aurions pas obtenu ce commence- ment de progrès, qui nous a dédommagés de lents et pacifiques efforts. » En un mot, à différents titres et dans des contrées diffé- rentes, depuis l'indigène transformé en soldat et qui passe un an sous les armes, jusqu'à celui qui porte un ballot pendant sept jours, environ sept mille hommes sont employés annuel- lement par nous. Ils perdent à notre contact les vices de leur sauvagerie primitive, notre langue et notre influence se répan- dent dans leurs familles et dans leurs tribus, et ce groupe, qui représente une population d'environ cinq millions d'àmes, se forme progressivement à l'école du travail et du devoir. Une influence ainsi basée doit être stable et féconde, et je puis en donner une preuve. Il y a douze ans, le seul commerce du haut Ogôoué était la traite des esclaves ; le chiffre total du commerce du Gabon atteignait à peine deux millions • aujourd'hui le com- merce licite a remplacé l'ancien trafic et le chiffre des transac- tions atteint environ quatorze millions de francs, i Après avoir retracé dans ses grandes lignes l'œuvre accom- plie, avec de faibles ressources, mais avec une conviction iné- branlable, M. de Brazza jetait un regard sur l'avenir du Congo français et exposait les principes dont l'application peut seule en assurer le graduel et pacifique développement. C'était un magnifique spectacle que celui de cette immense assemblée, suspendue à ses lèvres vibrantes, transportée pour un moment au-dessus de toutes les préoccupations mesquines par une — 43 — haute pensée de patriotisme et d'humanité, c Ce qu'il faut redouter par- dessus tout, disait l'orateur, c'est de renverser en un jour l'œuvre de dix années, car l'intervention de la force dans une œuvre préparée par la patience et la douceur peut tout perdre d'un coup. » Et les applaudissements lui répon- daient, l'émotion faisait battre les cœurs, les yeux se mouil- laient de larmes, et cette parole de Jésus me revenait à l'esprit Heureux les hommes doux, car ils hériteront de la terre. » Français et chrétiens, nous avons mieux à faire que de donner à une pareille œuvre une admiration stérile. Si nous aimons notre patrie à proportion des maux qu'elle a soufferts et si nous formons des vœux passionnés pour son relèvement et pour sa grandeur, si nous estimons en même temps qu'elle est appelée à faire entendre le langage de l'équité, souvent méconnue, et à représenter le progrès, sous sa forme la plus généreuse, dans le conseil des nations, quelle plus noble ambi- tion pouvons-nous former que de contribuer par nos efforts à faire connaître son nom aux peuples enfants de l'Afrique immense, comme un symbole de paix, de justice et d'affranchis* sèment? Si nous croyons à la puissance de la vérité chrétienne pour sauver les âmes et les sociétés, pour arrêter les vieilles civilisations sur le penchant de la ruine et pour communiquer à des races encore jeunes les lumières et les bienfaits du royaume de Dieu, comment consentirions-nous à garder pour nous seuls un pareil trésor, et tandis que nous voyons partir pour tant de pays inconnus les pionniers du commerce ou de la science, comment hésiterions-nous à onvoyer des messagers de l'Evan- gile là où flotte le drapeau de la France ? Je m'adresse avant tout aux protestants français. Les catho- liques français ont compris leur devoir ils ont fondé sur divers points du territoire enveloppé par notre protectorat des établis- sements missionnaires. Les protestants anglais, les protestants américains ont compris leur devoir ils ont créé de nombreux centres d'évangélisation sur le cours inférieur du Congo et à de grandes distances dans l'intérieur des terres. Les Eglises protes- tantes de France n'ont pas encore mis la main à l'œuvre ; les — 44 — pressants appels de la Société des Missions évangéliques de Paris ne leur ont pas inspiré jusqu'ici les résolutions décisives qui engagent le présent et qui assurent l'avenir devant le champ de travail nouveau, qui s'offre à leur activité, elles se consultent et elles attendent. Ah ! je sais bien ce qu'elles sont en droit de répondre à ceux qui les accuseraient de torpeur et d'indifférence Les persécu- tions religieuses nous ont enlevé le plus pur de notre sang ; il n'y a pas cent ans que la liberté nous a été rendue; nous sommes une minorité, qui a bien de la peine à réunir ses mem- bres dispersés, à s'organiser, à vivre et à se développer en France même. Malgré notre faiblesse nous avons entrepris des œuvres missionnaires. Quand l'Algérie nous était fermée, nous avons envoyé nos messagers au sud de l'Afrique, où ils ont retrouvé des descendants des huguenots proscrits et sauvé le peuple des Bassoutos de la ruine. Nous avons donné aux indi- gènes convertis de Taïti des missionnaires, qui ont montré à nos calomniateurs qu'on pouvait, dans ces mers lointaines, être à la fois bon français et bon protestant. Nous avons procuré aux nègres du Sénégal des missionnaires, dont plusieurs sont morts, emportés par la fièvre jaune ; d'autres continuent leur œuvre de foi et de dévouement. Nous sommes en voie de cons- tituer sur le cours supérieur du Zambèze, dans le poste mis- sionnaire le plus avancé de l'Afrique australe, toute une petite colonie chrétienne, où les efforts des Eglises sœurs de la Suisse et des vallées vaudoises viennent s'unir aux nôtres, comme ils le font sur d'autres champs de travail, pour amener à l'Evangile des tribus plongées dans la plus affreuse barbarie. A Madagas- car, après avoir affirmé notre respect pour la liberté des con- sciences, nous attendons l'autorisation de nous renseigner et d'agir. En Algérie, en Tunisie la voie s'est ouverte devant nous, et nous y marchons. Au Tonkin nous avons été noblement représentées par un aumônier militaire, et nous espérons fonder un établissement durable. Tout cela est peu, si l'on regarde à l'immensité des besoins, mais si l'on songe à notre petit nombre cela semblera peut-être beaucoup. En présence de ce que nous avons fait, qui osera nous reprocher, à moins — 45 — d'être aveuglé par le parti pris, de manquer de zèle ou de patriotisme? » Les Eglises évangéliques de France ont le droit de tenir ce langage ; mais, pour le justifier, elles se doivent à elles-mêmes, elles doivent à leur passé, si riche en dévouements sublimes et en héroïques souvenirs, elles doivent à la patrie, qui leur a fait une place à son foyer et au sein de laquelle elles représentent l'alliance féconde de la foi et de la liberté, de ne pas en demeurer là et d'assumer courageusement les responsabilités nouvelles qui leur incombent par suite du développement de notre empire colonial 1. L'œuvre que la France a reprise de nos jours, ne l'oublions pas, c'est celle que les Coligny et les Henri IV avaient inaugurée en Amérique au xvi c siècle, celle qui a grandi au siècle suivant par les soins vigilants de Richelieu et de Colbert, alors que la vallée du Mississipi, comme le Canada, devenait terre française, mais refusait, hélas ! d'ouvrir un asile aux proscrits pour cause de religion, celle qui a sombré au xvni e siècle avec Louis XV, quand il a laissé perdre à la France, pour soutenir des guerres malheureuses en Europe, la plus grande partie de l'Amérique du Nord et l'empire des Indes. Elle répond au génie expansif de notre race, à ses aptitudes colonisatrices, injustement contes- tées, ainsi que Ton démontré des publications récentes, et à son l Deux mille lieues environ séparent de la France nos possessions du Congo le Sénégal, situé à mi-chemin, offre aux navires un mouillage .sur dan- la rade de Dakar, à huit jours de Bordeaux et à la même distance de Banane, à l'embouchure du Congo. Le développement des voies de communication permettra bientôt de péné- trer promptement dans l'intérieur des terres, jusqu'à Brazzaville ou France vil Je entre ces deux localités s'élèvent des plateaux fertiles qui pourront peut-être servir d'emplacement à une station missionnaire. Trois cent quarante lieues à vol d'oiseau séparent les possessions françaises de Léalui, la capitale de Lcwanika, roi des Barot- sis, où notre vaillant Coillard a résolu de planter sa tente des communications pour- ront être établies entre ces deux points par la rivière Kassal, ce magnifique affluent du Congo, et par le cours supérieur du Zambèze. On découvrira probablement de grandes analogies de langage entro les populations indigènes du Congo et les Barotsis, qui parlent eux-mêmes la même langue que les Bas?soutos toutes ces tribus appar- tiennent à une même race, la race bantou. Trois cent cinquante lieues à vol d'oiseau séparent Léalui du pays des Bassoutos, où la France protestante a fonde cette admi- rable mission, qui a contribué si puissamment à faire aimer et respecter au sud do l'Afrique le nom de notre chère patrie. Nos postes missionnaires ne seront donc pas entièrement isolés les uns par rapport aux autres, mais ils pourront entretenir de loin en loin des relations et se prêter à l'occasion un utile concours. à 1 — 46 — caractère liant et sociable, qui lui concilie promptement lu sympathie, quand elle sait unir à la facilité des relations la dignité de la conduite. Il n'y a pas jusqu'à son enthousiasme pour les idées grandes et généreuses, auxquelles elle a sacrifié plus d'une fois ses intérêts et son repos, qui ne lui assigne un rôle éminent dans la noble tache que les nations modernes ont à remplir envers des peuples encore sauvages, en les initiant aux merveilles et aux bienfaits de la civilisation chrétienne. Un redoutable ennemi se dresse au cœur même de l'Afrique pour combattre cette influence par la propagande religieuse et parles armes nous avons nommé l'islamisme. La lutte engagée au Soudan, contre la civilisation chrétienne, parles tribus bar- bares que le Mahdi avait réunies autour de son drapeau et dont la chute de Khartoum et la mort de l'héroïque Gordon ont été l'épisode le plus tragique, n'est pas un fait isolé ; elle se rattache à un vaste mouvement d'infiltration, d'envahissement et de conquête, entretenu par des émissaires venus du Caire ou de Ja Mecque, qui étend constamment les progrès de la reli- gion mahométane et qui se propage de proche en proche avec une puissance jusqu'à présent irrésistible. Maître des rivages de la Méditerranée, du Sahara, du Soudan, l'islamisme pour- suit sa marche victorieuse parmi les tribus fétichistes, dont il brise les résistances, au milieu desquelles il promène le massacre et l'incendie et qu'il immobilise dans une conception religieuse étroite et farouche. Représenté à l'ouest par des conquérants nègres, à l'est par des traitants arabes qui vivent de la chasse à l'homme, il flatte les passions des indigènes en favorisant l'esclavage, en autorisant la polygamie, en encourageant la vio- lence et la cruauté. Il forme autour des régions de l'Afrique encore épargnées par ses ravages un cercle menaçant, qui se resserre chaque jour ; il se rapproche des bouches du Niger, il a dépassé les sources du Nil, il a franchi le point où le Zam- bèze se jette dans l'océan Pacifique, il cherche à mettre la main sur le cours supérieur du Congo. Une question de vie ou de mort se pose en ce moment pour l'Afrique australe et elle se résoudra dans la région que baigne ce grand fleuve. L'Europe apprenait avec admiration, il y a quelques — 47 — semaines, qu'un lieutenant de Gordon, EminBey, tenait encore à Wadelai, sur le Nil, tout près de l'équateur, au nord du lac Albert Nyanza. Sans nouvelles du monde civilisé depuis plus de trois ans, il continue à se défendre contre les bandes sau- vages qui l'assiègent. Stanley se prépare à partir, avec une petite armée de Zanzibarites, pour lui amener des ravitaille- ments et des renforts et il empruntera, pour parvenir plus aisé- ment jusqu'à lui, la voie du Congo, que deux cents lieues environ séparent de Wadelaï. En travaillant à la délivrance d'un homme de cœur il cherchera à rétablir, par un coup d'éclat, le prestige des Européens, ébranlé dans cette région par l'échec que les traitants arabes leur ont infligé à Stanley Falls 1. Si cette expédition réussit, comme il y a lieu de l'espérer, elle portera une atteinte sensible à la domination musulmane et à l'infâme trafic des marchands d'esclaves, mais elle ne les fera point entièrement disparaître ; elle assurera pour un temps la sécu- rité compromise de l'Etal du Congo, mais elle ne suffira pas à y fonder un nouvel ordre de choses. Repousser la violence par la force mise au service de la justice, c'est beaucoup sans doute, mais ce n'est pas encore assez il faut opposer à ses ravages quelque chose de plus puissant, la charité. Il faut répondre à l'active propagande des musulmans par la diffusion courageuse et dévouée de la foi chrétienne, dont les martyrs de l'Ouganda, dans la région des grands lacs, ont été les témoins intrépides au milieu des plus affreux supplices. Les peuples qui habitent le vaste bassin du Congo se range- ront-ils un jour sous l'étendard de quelque Mahdi, ou vien- dront-ils s'asseoir paisiblement à l'ombre de la croix? Cesse- ront-ils d'être de barbares idolâtres pour devenir des musulmans fanatiques et sanguinaires, ou pour entrer, à la lumière de l'Evangile, dans les voies fécondes de la civilisation ? Il appar- tient aux disciples de Jésus-Christ de répondre à cette ques- tion. Ils le font déjà de toutes parts. Ils vont porter aux païens 1 On sait que la station humanitaire fondée près de Stanley Falls, sur le Haut- Congo, a dû être cvactrée, à la suite d'une attaque à main armée des marchands d'esclaves. — 48 — de l'Afrique équatoriale un message de paix, de liberté et de relèvement. Devant eux s'ouvre comme une voie royale le fleuve immense qui a réalisé les vœux de Livingstone mourant. Grâce à l'héroïsme patient de quelques-uns de ses fils, la France a recueilli sa part du noble héritage légué par ce grand homme à ses continuateurs. En occupant de l'océan Atlantique au Congo une vaste région, habitée par plusieurs millions d'hommes encore sauvages, elle a entrepris d'y réaliser le pro- gramme résolument pacifique, tracé par Savorgnan de Brazza avec une remarquable hauteur de vues, et d'y faire pénétrer la civilisation par ses bienfaits généreuse ambition, qui n'aura pour adversaires que les aventuriers sans scrupule, prêts à se ruer sur tout pays nouveau comme sur une proie, et qui doit rencontrer l'appui de tous les patriotes et de tous les chrétiens, œuvre lente et prolongée d'éducation morale et de transforma- tion sociale, pour laquelle il faut des missionnaires capables d'y consacrer leur vie. Les Eglises protestantes de France ne refuseront pas leur concours à cette grande cause. Elles lui ont déjà donné deux hom- mes jeu les et vaillants, qui sont morts pour la servir, Rigail de Lastours, Auguste Stahl elles sauront honorer leur mémoire, en ramassant le drapeau tombé de leurs mains défaillantes pour marcher aux glorieuses conquêtes de l'amour chrétien. Elles comprendront que la fondation d'une mission évangélique dans le Congo français s'impose à elles, comme un devoir qu'il n'est plus permis de différer, et, puisant de nouvelles ressources dans l'esprit de sacrifice, elles iront en avant pour Dieu, pour l'Afri- que et pour la patrie. Alençou. — Imprimerie F, Uuy, 11, rue de la Halle-aux -Toiles. 16* oo 0* 1 »w To ivoîd fine, this bock should be retumed o or before the date lut itamped bdow ' r t""*'* *;-^-v»- UTÏ4é Vf 31 _J -t. To avoid fine, this book should be rcturned on or before the date last stamped below SM-lft-t74t + *"-.• • .'if'. -' ' a - - - n _.; ••• -. •'!- ' ï' i - 1 • f 'V """'*'"- bu •**.; * *£ . "-ï ' ' S*fi..' S Inc. 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